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Mexique 2016

7 janvier 2016 : Départ!
Debout à 3h30 du matin, c’est pas le  cadran qui nous a réveillés, mais la fébrilité.
Départ de chez Nath et Claude, le West a passé le début de l’hiver dans leur entrée.
6h00 pile, on quitte St-Jean. Le passage aux douanes s’est faite comme un pet!
Premier constat, dès notre départ : la gauge de la température du moteur ne fonctionne pas. Pas trop étonnés, toutes les aiguilles du tableau de bord ont fait un jour ou l’autre un petit party improvisé. Pas grave.
Traverser les Adirondack fut une épreuve thermique. Faisait frette en esti!
J’avais commencé ce texte le premier soir de notre voyage, il y a maintenant 4 jours.
Nous sommes rendus environ à 30 miles après Houston.
Concernant l’épreuve thermique du début, elle fut de courte durée. Nous avons rapidement perdu la neige, tout de suite après New York.
Nous avons donc traversé les états de New York, le Maine, la Pennsylvanie, la Virginie occidentale, la Caroline du nord, la Caroline du sud, la Géorgie, l’Alabama, Le Mississipi, La Louisiane et nous voilà au Texas ! Pas pire hein!
On se trouve vraiment chanceux de vivre cette aventure. On a la chance de voir toutes les saisons en très peu de temps. Pas juste les saisons mais aussi plein de culture différente, de villes différentes. Certaines qu’on connaissait de nom et qu’on est bien content de traverser.
Ce qu’on a retenu entre autre : Les panneaux publicitaires sur le bord des autoroutes sont vraiment fascinants ! Ce n’est vraiment pas comme ‘’chez nous’’
South of the border
Comment je pourrais bien vous décrire cet endroit ? C’est une halte routière complète mexicaine en Caroline du nord (on cherche encore le lien), le royaume de la cochonnerie à vendre mais avec des services intéressants pour nous tels que : endroit pour laver le Westfalia, parc à chien pour les besoins de nos amis, toilettes.
Mais ça ne s’arrête pas là, y’a un parc d’amusement avec des manèges, un mini zoo, un camping, un sombrero ou tu peux monter dedans et avoir une magnifique vue sur …l’autoroute, plein de restos et comme je disais plus tôt : des tonnes de boutiques pour acheter des affaires trop chères telles que : feux d’artifices, chandails mexicains, bijoux mexicains, artisanat mexicain etc…
Bref, tu te sens obligés d’arrêtera à cause des publicités qui piquent ta curiosité, t’es content d’être arrêté parce que faut y aller au moins une fois, mais tu ne vas pas y retourner.
À partir de la Géorgie : Y’a des autos abandonnées PARTOUT sur le bord des routes. Photos à l’appui. On ne les a pas toutes prises en photos, mais on a dû en voir au moins une centaine. Pis pas des voitures maganées là! On a même vu une Jaguar!
Y’a des nids de fourmis aussi ! Sur le bord des routes, y’a PLEIN de grosse fourmilières. Au 15 pieds environ.
Qu’est-ce qu’on a vu aussi de drôle ? Un Poulet frit Kentucky sous forme de buffet : all you can eat!
Les bestioles mortes sur le bord des chemins ici, ce n’est pas des moufettes, mais des tatous .
Encore les panneaux de publicité sur le bord du chemin : beaucoup d’appel vers Jésus, d’ailleurs ici, y’a plus d’églises que de Tim Horton par chez nous.
Étant donné qu’il y a beaucoup de casinos, on a vu des panneaux publicitaires qui incitait à aller échanger un auto contre du cash pour se ‘’refaire’’…Hey oui!
Les bayous, que sont les bayous? Je vais péter le mythe romantique : ce sont des gros marais. Chez nous, on dirait des swonpes. Mais à grandeur Costco!
Y’en a tellement qu’ils ont fait des autoroutes sur des ponts pour passer par-dessus. On a passer sur un pont de bayou qui avait 26 km! Antoine était vraiment impressionné. Moi aussi.
Houston est une grosse ville. Les autoroutes y sont vraiment impressionnantes : 8 voies de chaque cotés à certains endroits. Les échangeurs sont gigantesques ! Et on dirait qu’ils sont tous flambant neufs.
Voici nos endroits pour dormir depuis notre départ :
Première nuit : Flying J à Carmel Church en Caroline du nord
Deuxième nuit : Walmart super centre en banlieue de Comlumbia en Caroline du sud
Troisième nuit : Sur le bord de la mer à Gulf Port en Lousianne
Quatrième nuit : Flying J 30 miles dépassé Houston sur la 10 Ouest ( sortie 732)
Coté budget, on n’a pas beaucoup de dépenses sinon le diesel. Ici il coute + ou – 2,00$ le gallon
Pour les amateurs de bières : ça a pris du temps avant qu’on trouve de la bonne bière. On a trouvé notre bonheur hier, avec une IPA brassée à Houston : Hopadillo. Excellente !
Nous sommes maintenant rendus au jour 7 de notre aventure.
Aujourd’hui : on fait la grosse vie sale En Californie!
Depuis Houston, on en a vu des choses!
Par exemple : chez nous, on est habitués de voir des pancartes à l’entrée des dépanneurs où c’est écrit : étudiants : 2 à la fois, laissez vos sacs à la caisse, on carte tout le monde…ect…
Ici y’a des pancartes qui disent que t’as pas le droit d’entrer avec ton gun.
Une particularité belle et fascinante : les échangeurs et les viaducs, des vrais œuvres d’art ! C’est illuminé de toutes les couleurs, ils ont décoré leurs autoroutes ! Y’a des fresques en céramiques, des dessins, c’est propre et c’est surtout super beau. Spécialement à Tuscon, Houston et San Antonio (de nuit, pour les couleurs flamboyantes des lumières sur les routes)
On est entré dans le désert en sachant qu’on s’en allait vers là mais on imaginait pas qu’on trouverait ça aussi WOW! Des vrais cactus!!! Et de l’aridité en veux tu en v’là!!
On a passé 2 journées complètes à rouler dans des superbes décors dont on ne se tannait jamais.
Depuis notre départ, nous avons changé d’heure 3 fois. Ce qui fait que nous sommes décalés de 3 heures par rapport au Québec. 3 heures de moins. Vu que ça s’est fait vite et sur la route, on n’est pas encore super habitués. Ça fait que vers 19h30, on dort deboute, et à 4h30, on est réveillés.
Aujourd’hui, on se repose dans un camping super chic de El Centro en Californie ( 25$ la nuit). Antoine a fait le changement d’huile et moi le ménage du westfalia. On a fait une brassée de lavage et surtout : ON A PRIS UNE DOUCHE!! On s’était pas lavés depuis notre départ. Ça fait du bien!!
J’écris tout ceci la face au soleil en me disant que je devrais me mettre de la crème solaire…pas facile la vie! Hahaha!
Demain matin, on ramasse tout et on s’en va aux douanes. Mexicali est à environ 10 miles d’ici (ici, tout est calculé en miles. 1 mile = 1.6 km à peu près). On a hâte!!
Coté dodo :
Cinquième nuit : Flying J en banlieue de San Antonio
Sixième nuit : Camping desert trail rv park
Septième nuit : Camping desert trail rv park
Coté mécanique : tout va bien! Le changement d’huile est fait et le West nous emmène où on veut aller avec générosité et dévouement !
Jusqu’à maintenant, on avait un forfait USA pour le cell, donc on textait nos familles et amis, pendant les longues heures de route. Mais dorénavant, c’est terminé ! On s’en va dans la sud de la Baja California et on donnera des nouvelles selon les wi-fi disponible.
On vous laisse regarder ce début de belle aventure.
On est tellement heureux! On espère que vous aussi
XXXX Isa, Antoine, Napo et Marguerite



South of the border : Nous voilà!!!












C'est lui qui a acheté au moins 500 affiches sur le bord des routes!




Gulf Port






J'ai l'arrière à moi toute seule!








Désert d'Arizona





 Texas







Nouveau Mexique












Bonjour Arizona!




Spécialement pour Francis: des cultures de pacanes. Je tripais!






Boire de l'Arizona en Arizona: fait!












...






Changement d'huile en Californie




Les Bayous




Pour les 2 prochaines, on vous laisse deviner ce qui nous a fait rire:)





La ville de Bubba! ( Dans Forest Gump)










Notre premier matin sur le bord de la mer. À Gulf Port. Au Mississippi.




























Le Texas!!







!!!!!!!!!!!





C'était moi qui conduisait à Houston, bin contente de son coup la fille!











Nos premiers cactus( mais pas les derniers!!)




















Et qu'est-ce-qu'on retrouve en plein désert??

Un Mcdo!!



On a choisi le mc valeur( 2 pour 2$ ici) au poulet épicé Texan. Très bon choix.



Centrale électrique solaire.














Première fois de nos vies qu'on étaient aussi proche de San Diego





Napo et Marguerite prennent leur retraite.









Camping chic en Californie






Bye Bye USA! Demain le Mexique, le Baja!


Les fameuses douanes terrestres mexicaines !



On s’est dit que ça valait la peine de faire un article juste pour cet épisode.
Y parait que…
Y parait que les douanes mexicaines c’est vraiment long à passer, planifies-toi une journée pour ça.
Y parait que c’est vraiment dangereux les douanes mexicaines
Y parait que les douaniers ne sont vraiment pas commodes au Mexique
Y parait qui faut passer en gang
Y parait que les douaniers sont corrompus et qu’ils veulent te voler de l’argent
Y parait qu’ils peuvent fouiller ton véhicule et cacher de la drogue dedans pour que tu te fasses pogner plus loin par un autre policier corrompu.
Y parait que les formalités c’est vraiment compliqué
Bref, y parait que c’est pas une bonne idée pantoute de passer les douanes terrestres mexicaines.
Notre expérience :
On est arrivés à la douane de Calexico en Californie vers 9h00 am.
Un peu nerveux tout de même, vu tous les : y parait que qu’on avait lu sur les zinternets et entendus dire.
Mais on était prêts !
On avait des certificats de bonne santé pour Napo et Marguerite, des papiers de mise à jour de leurs vaccins.
Des papiers de mon neurologue en 3 langues pour mon médicament pour la SEP
Des papiers pour l’importation temporaire du véhicule
Des papiers d’assurances du West
En tk, juste pur vous dire, on avait une mini filière de papier pour les douanes.
On avait fait tout le ménage la veille du West.
ON ÉTAIT PRÊTS !
À notre arrivée une sirène s’est mise à sonner et des douaniers nous ont fait signe de prendre une allée.
Nous avons arrêté le West et le douanier, très souriant et très gentil nous a demandé d’ouvrir la porte. Je ne dirais pas qu’on s’est fait fouiller, on a plutôt été la cible de sa curiosité je crois. Il nous a demandé d’où on venait et il était vraiment impressionné quand on lui a dit. Il a flatté Marguerite, a regardé à l’intérieur, même pas rentrer dedans le West et ensuite, il nous a dit de nous stationner et d’aller à l’immigration.
Nous voilà donc à l’immigration. Un douanier, encore super souriant, nous explique qu’on a des papiers à remplir. On donne nos passeports, il voit qu’on vient du Québec.
Haaaa French Canadian!!
Ça semblait beaucoup lui plaire ! Il s’est mis à nous parler en français!!!
Et il s’excusait même d’avoir un français moyen.
On a payé la taxe d’entrée de 25$ US par personne, il nous a donné un reçu sans qu’on ait besoin de lui demander et c’était fini.
On a remonté dans le West, tout ceci a pris environ entre 7 et 10 minutes.
On a eu besoin juste de nos passeports.
On a ensuite traversé Mexicali et nous sommes descendus vers le sud.
Jamais on ne s’est sentis menacés. Au contraire, tout le monde a été super gentil et ont facilité notre entrée au Mexique.

Est-ce qu’on a été chanceux ?
Sommes-nous une exception ?
Est-ce que les USA font de la désinformation pour conserver les touristes hivernaux ?
On sait pas!

Le paradis c’est surement ici.
Ça fait maintenant 5 jours que nous sommes au Mexique. Le Mexique de l’autre côté, on l’appelle : l’autre Mexique. Le Mexique ici, c’est aussi un autre Mexique. Le Mexique qui nous fait penser un peu à la Gaspésie. Sauvage, grandiose et enivrant.
Il y a très peu de touriste ici. Cette belle péninsule mexicaine est bordée à l’est par la mer de Cortez et à l’ouest par le pacifique. Et en son milieu : le désert. Pas un désert comme aux USA où il y a des stations-services et des mac do à toutes les sorties. Les déserts des USA sont magnifiques aussi, mais ici on ressent : le vrai désert. Des forêts de cactus et des aloès sauvage plus grand que nous. Des chaines de montagnes arides et hostiles à toute forme de flore autre que celle qui pousse dans la sècheresse.
Comme nous ne sommes ni téméraires, ni trop audacieux et que nous restons vigilants, la première journée a été destinée à s’éloigner des douanes. Sur internet, on avait vu que la route 5 n’était pas asphaltée et que sans 4 x 4, c’était impossible. C’est donc avec une grande joie, qu’on a constaté qu’ils avaient fait l’asphalte très récemment.
Effectivement, la route 5 était toute neuve ! Ici en dehors des routes principales, le concept de la route en asphalte est assez méconnu et on doit encore s’y faire. Les routes sont en terre battue. Et quand on voit une pancarte qui nous indique un endroit intéressant, on ne doit pas s’attendre à vois une route asphaltée pour nous y mener. La trail que tu vois à côté de la pancarte, bin c’est celle-là que tu dois prendre.
Même chose pour les villes. On voit les noms sur les cartes, on voit les pancartes sur les routes et quand on y arrive, on se dit : on doit être en banlieue…et ensuite, y’a plus rien. Ha bon…c’était ça la ville.
Notre premier soir ici, on a vu une pancarte : Camping Papa Fernandez.
On tourne et on finit par arriver dans ce qui ressemble le plus dans nos modèles de référence à une cour a scrap.
On cherche ‘’l’office’’ et Antoine finit par me dire : voyons, y’a pu de camping. Y’a personne ici. (Voir les photos pour comprendre). Soudainement, un homme sort de la cabane et on lui dit qu’on veut camper : pas de problème qu’il dit! C’est l’autre bord de la cote. Et là, quand on a vu l’autre bord de la cote, on s’est vraiment sentis au paradis!!!
Nous étions devant la mer, seuls avec pour seul témoin, des otaries qui jouaient devant la plage.
Bref, c’est pas mal toujours comme ca ici : rien n’a l’air de ce que c’est et ce qui est inscrit , souvent n’est pas là.
Si c’est écrit vinos sur une pancarte, bin ça se peut qu’il n’y ait pas de vin à vendre…c’est comme ça. Et par contre, si tu ne vois qu’une petite trail, bin ça peut te mener au paradis.
Des fois, on croise une pancarte ou c’est inscrit par exemple : Santa Rosalita 48 km. On roule un peu et on en recroise une : Santa Rosalita : 53 km. C’est comme ça, faut pas chercher à comprendre. On renonce!
Présentement, on est à Mulege, sur la côte de la mer de Cortez. On a trouvé un camping assez fantastique. C’est dans une lagune et c’est très calme. On peut se faire des feux de camps. On est environ une trentaine à y camper. Y’a d’autres québécois, mais surtout des gens de la Colombie britannique et nos voisins viennent de l’Arizona. Tout le monde a beaucoup de chiens. Donc ils peuvent jouer tous ensemble en liberté. Pour l’approvisionnement, y’a des mexicains qui passent pour nous vendre toutes sortes de trucs. De l’eau, des crevettes, des fruits, des légumes, des pains au bananes, des rides pour aller voir des baleines ou des dauphins, des tapis tissés à la main etc…
Ici, y’a pas de grosse épicerie. Leurs grosses épiceries sont même pas grandes comme nos gros dépanneurs. On s’y habitue. On achète le frais des mexicains sur la plage et on va dans les épiceries pour le lait, le fromage, le pain etc…
Y’a 2 petits restos sur le camping. Hier, on a été déguster une succulente margaritas sur la terrasse. Y niaisent pas avec la téquila en tout cas, après juste un verre, on a eu de la misère à se lever de nos chaises !
Quand j’étais en sixième année, on a dû apprendre un poème par cœur, je m’en souviens encore : Un sourire ne coute rien mais a une grande valeur, il enrichie ceux qui le reçoive sans appauvrir ceux qui le donne.
Ici, ça fait beaucoup de sens. Étant donné la barrière linguistique, on finit souvent par se dire : on va sourire, y vont être contents! Pis ça marche tout le temps !
On n’a ressenti aucune hostilité de la part des mexicains. Ils sont tous tellement gentils ! Et souriants. Eux aussi ont dû apprendre ce poème en sixième année! Sur les autoroutes, il y a beaucoup de barrages militaires. Encore là, c’est impressionnant, parce que y’a des gardes armés avec des mitraillettes. Mais ils sont toujours très gentils et aidants. Aucun souci.
Tout de même, on reste vigilants.
Concernant la barrière linguistique, en deux génie que nous sommes, on pensait avoir pensé à tout, mais on a oublié de s’apporter un dictionnaire français/espagnol. Ça donne quand même lieu à des moments cocasses puisque pour nous faire comprendre, bin on mime ce qu’on veut.
À l’épicerie la semaine passée, on a mimé un bœuf pour avoir un steak…la commis à la boucherie trouvait ça très drôle !
Faire notre premier plein de diesel fut un méga projet ! Faut-tu payer avant ? Est-ce qu’on le met nous-même ? Est-ce qu’on doit attendre le pompiste ? On dit comment : plein en espagnol? On paye où ? COMMENT CA MARCHE ??
Encore là, on souriait, on riait même ! Et c’est devenu un moment comique pour tout le monde!

On apprivoise aussi le concept de : aucun stress. Y’a pas d’heure ici et y’ aucune attente. On n’a qu’à combler nos besoins quand ils se présentent. On se rend compte que c’est ancré en nous les stress même et surtout quand il n’a pas lieu d’être. Par exemple, Napo et Marguerite vont jouer avec les voisins et j’ai peur que ça les dérange. Mais non…leurs chiens viennent chez nous aussi et eux, ça les inquiète pas. Même au resto, ils viennent sur la terrasse avec nous pis ils rentrent en dedans si ça leur tente.
Autre exemple. Hier, on est arrivé ici et y’avait personne à l’entrée. On a demandé à un campeur : on paye où ?
Réponse : moment donné quelqu’un va venir te voir.
Personne n’est encore venu !
Trop d’organisation rend fou ! On devient esclave des cadres. Ici, ça nous ressemble ! On s’y sent bien !
J’écris ceci présentement assise sur la plage en buvant mon café, et en regardant les dauphins sauter et s’amuser dans la lagune. C’est la première fois de ma vie que je vois des dauphins en liberté. Napo et Marguerite qui courent et plongent dans la mer en essayant d’attraper les pélicans qui sont nombreux et nous font le plaisir de faire des vols synchronisés et majestueux. Mon tendre époux lit paisiblement, couché les pieds au soleil.
C’est-tu pas beau la vie ?
xxx
Bon, on en est venus à un accord : c’est vrai que le Mexique est dangereux. C’est dangereux de trop aimé ça!!
Toujours au camping Playa Santispack, on fait vraiment la grosse vie sale!
Ce matin, on s’est réveillés en même temps Antoine et moi. Il faisait encore très noir. Les étoiles étaient fabuleuses. On cherche le chaudron dans le ciel( la grande ours) mais on n’arrive pas à un consensus…Il semble y avoir beaucoup de chaudron ici.
On pensait que c’était le milieu de la nuit, mais non. Il était 6h15. Le soleil se lève tard ici. À notre passage à Baja sud, on a rechangé d’heure. Donc pour nous, il est maintenant 2 heures de plus tôt que chez vous. On se couche toujours très tôt, donc on est toujours debout très tôt.
La vie se passe tranquillement ici.
Le petit café du matin, puis on fait nos petits trucs. Tiens…aujourd’hui, je vais tenter de faire du pain à la poêle. Antoine bizoune sur notre douche solaire qu’on va essayer pour la première fois. (Ça va aller à demain finalement, le gars de l’eau est pas là! Hahaha)
Tantôt, notre voisin qui vient de l’Arizona nous a offert de nous prêter son kayak de mer double. On est donc partis en Kayak pendant à peu près une heure et demi. On a vraiment triper!!Faut en faire le matin parce qui vente moins. Dans ce temps là, on ferme tous les rideaux et on ouvre le moustiquaire du toit et Napo et Marguerite nous attendent dans le west, très sagement.
On lit, on se baigne, on fait des exercices, on plonge voir les poissons, on prend des marches. On va au petit resto boire une margaritas en fin d’après-midi. On joue au dés. On popote. Des fois on fait des siestes quand il vente fort, on laisse la porte de derrière ouverte et c’est vraiment cool de sentir le vent sur notre visage et le soleil en même temps. On a rencontré d’autres québécois qui campent ici depuis 5 ans. Suzanne et Serge. Ils ont environ 70 ans, y viennent de ValDor. Ils passent l’hiver ici. On est supposé jouer au yum avec eux demain. Hahaha. Gros projet!
Serge fait beaucoup de kayak lui aussi. Hier il nous dit : si tu vois un gros gros requin baleine : sautes dessus!! Tu vas triper!!
Heeee, non merci! On s’est dit tous les 2 que ça faisait pas partie de notre bucket list de ‘’faire’’ du requin baleine!
 Le temps est merveilleux. Très très chaud le jour et frais quand le soleil se couche.
Le soir, on écoute sons of anarchy sur le portable.
On a finalement payé le camping. Le gars est venu nous voir en vélo après 2 jours. Pas trop stressé! 8$ par jour.
Antoine découvre le bonheur de manger des avocats. Ici, ils sont divins! On a presque fini de manger notre kilo de crevette. On va surement réinvestir dans cette entreprise!
Hasta la proxima!


xxxxx
















Un sapin de Noel...




Playa Santispack. On y a passé une semaine









Sac de lime: 1$




















































Le fameux km 100! On est en sécurité!!

Hahahaha!


































































Chez Papa Fernandez. Notre première nuit au Mexique






J'aime Antoine








L'office de Papa Fernandez...










Parallèle 28 : on rechange d'heure! ( Fait 4 fois là!)












Arrivés à Baja sud




Traversée des salines.










Le matin, on regarde les baleines. Avec les jumelles, on les voit bien. Mais même sans jumelle.






Guerero Negro










J'pense qui perdait. ( Mais en réalité, y gagne tout le temps)






Mulege




1 KG DE CREVETTES!














Antoine le courageurx fait de la plongée. L'esu est pas froide ici. Est FRETTE!














C'est officiellement la bécosse qui pu le plus sur toute la planète!








Faire du pain sur la plage,












La Paz










El Tecolote












Avec nos amis de traversée.




Y'aiment beaucoup Jésus ici...




















Puerto Vallarta: nous voilà!!




Le Baja est fantastique mais l’eau y est SI froide ! On a essayé de se baigner mais tsé…le cœur nous arrêtait quelques secondes en entrant dans l’eau…o.O
C’est donc après avoir rencontrer un couple du Québec en Westfalia comme nous qu’on a décidé de traverser.
Au début de notre aventure, ce n’était pas une possibilité, parce que la traversée peut durer jusqu’à 18 heures et qu’on ne pouvait pas laisser Napo et Marguerite seuls tout ce temps. Mais eux (pas Napo et Marguerite, mais le couple qu’on a rencontré) nous ont dit que l’on pourrait probablement avoir accès au véhicule et sortir les toutous sur une traversée commerciale. On a donc paqueté nos choses et on est descendus à La Paz pour prendre des infos. D’un coup que…
Donc on a visité La Paz : Super belle ville, très touristique, très chic !
On y a acheter des cartes postales.
Trouver un timbre au Mexique est une épreuve de force qu’on n’a toujours pas remportée d’ailleurs. On lâche pas !
On a passé la nuit à El Tecolote. Super plage gratuite.
Donc l’histoire de la traversée est quand même assez drôle. On pourrait l’intituler : la logique n’est tellement pas la même dépendamment de où nous sommes sur la planète.
En arrivant à La Paz, on va directement au port pour prendre des infos.
Nos objectifs du jour :
Savoir combien ça coute
À quel heure le bateau part
Comment faire pour obtenir un permis d’importation temporaire pour le véhicule (parce que dans le Baja on en avait pas besoin, mais l’autre bord oui)
Peut-on faire sortir les chiens sur le bateau
Peut-on rester dans le véhicule pour dormir
Ca dure combien de temps exactement

Donc, on demande au gars à la guérite. Mais il ne parle pas anglais du tout. Il nous dit de nous stationner et d’aller discuter au kiosque de vente de billets.
Pendant qu’on marche, je dis à Antoine : c’est bizarre que le gars qui pourrait donner des infos parle pas du tout anglais (c’est pas un petit port là…)
Antoine me répond : bin, ils ont surement mis le gars pas bilingue à la guérite, pis les personnes bilingues aux kiosques.
Logique.
Arrive au kiosque, la fille parlait encore moins anglais que le gars de la guérite. Mais elle s’est très bien fait comprendre quand on lui a demandé quand était le prochain bateau pour Mazatlan.
Jamais ! Pas après demain, pas demain, jamais !
Hein???
Nous on ne comprenait rien.
Mais là, on s’est aperçus que y’avait une autre compagnie de bateau. Donc, on y va, et jour de la marmotte : personne ne parle anglais. Sauf qu’un chauffeur de camion dit à Antoine : vient demain à 13 :00. Tu vas pouvoir embarquer avec tes chiens.
Tsé, on ne savait pas trop si c’était fiable mais c’était quand même notre source la plus fiable.
On n’avait donc pas atteint nos objectifs, mais on s’en faisait pas trop avec ça, on verra demain!
Donc le lendemain, 12h30, on arrive au port. On voit des policiers fédéraux, on va leur demander comment faire pour le permis d’importation temporaire(eux non plus parlaient pas anglais), on finit par comprendre qu’on peut en obtenir un au port, mais comment? Aucune idée! On se met en ligne, ca finit par etre notre tour. Le ‘’douanier’’ nous dit de reculer( on est dans une file d’attente) et d’aller chercher le permis d’importation temporaire ailleurs( dans une autre bâtisse).
On sait toujours pas quelle heure le bateau part, combien de temps ça dure et si on a accès au véhicule.
On va chercher le fameux permis. On revient. On achete les billets pour la traversée et on se dit : advienne que pourra ! Et là, on attend.
On jase avec d’autres personnes qui ont aussi des chiens et qui s’en vont en Amérique du sud. Des Allemands, des Suisses( pas la petite bestiole là, des humains! ) et des Floridiens.
Ils savaient pas eux non plus. Donc en tout, on est 5 camions/campeurs avec une centaine de gros transporteur et personne ne sait quand on part et ce qui va se passer.
Mais on avait tous oublié qu’on était au Mexique!!!
Un coup monté sur le paquebot, la Suisse va demander au maitre de bord ce qu’on fait avec nos chiens, si on peut rester dans nos campeurs etc…
Il était étonné, tellement étonné qu’elle lui pose cette question-là! Ici, y’en a jamais de problème! Faites ce que vous voulez!!! Donc on a dormit dans le west, on a utilisé le propane, on a promené les chiens sur le paquebot, c’était MERVEILLEUX!
Arrivé l’autre bord, premier constat : on vient de changer de climat !!! On a lâché le désert pour les tropiques ! Fait chaud, c’est humide et y’a de la végétation tout partout ! On a roulé une bonne partie de la journée et on a choisi de s’arrêté à Los Ayalas. Ça faisait pas 15 minutes qu’on était arrivés qu’on était en train de se baigner dans une eau qui doit bin être à 85 degrés!!!
On s’est payé le gros luxe : un camping avec wi-fi, douche avec eau chaude et toilette!
Demain on repart d’ici pour aller un tout petit plus au sud, à 2 heures passé Puerto Vallarta. On va rester là un bon bout de temps.
On va y attendre Loulou et Maude, qui viennent nous rejoindre à la fin février et possiblement Katerine, notre amie, dans les prochains jours.
Ici, les chiens se font appelés des mascottas.
Ici, y’a plus de chiens que chez nous des chats. On en a même vus sur des toits!
Ici, on a jamais besoin de se demander : on as-tu le droit? Oui on l’a!
Ici y’a pas de jus de tomates. Y’a que du ketchup! On en a verser 3 tasses hier dans des pâtes, c’était archi dégueulasse!
Ici, visiblement, quand les gens font pipi ou caca, bin ils doivent avoir un truc qu’on connait pas, parce qu’ils n’utilisent pas de papier de toilette.
Ici, on ne se demande pas s’il va faire beau. Il fait toujours beau.
Ici, quand y’a une grosse vague qui te ramasse et te garoche sur la plage, cheke-toé, parce que y’en a une autre encore plus grosse juste après.
Ici, c’est impossible de se baigner et de pas finir les fesses à l’air!
Ici, si t’es capable de sourire et de dire : Hola!! Bin t’es en business! Si t’es capable de dire : una cervesas por favor, c’est encore mieux!

Te quiero!
xxx





Une tite fille qui a chaud!


Napo adore sa retraite au soleil!




Notre place ici




Marguerite prend ça au sérieux les vacances!


























Tôt ce matin sur la plage
















































Ce délicieux, archi délicieux repas nous a couté 75 pesos (5,75$) pour 2.






Fête d'enfants avec pinata!




Un cowboy pour ma maman!











Y’a rien que les fous qui changent pas d’idée.
On a quitté Los Ayala  pour un supposé paradis paradisiaque. On y allait en éclaireurs pour y emmener Amélie et Maude quand elles vont venir et on se disait : ouais, ça va être long d’emmener les filles là, mais ça doit valoir la joie! On avait hâte, on avait faim, on avait chaud et on avait soif!
Nous avons fait un arrêt au Walmart de Puerto Vallarta pour faire le plein de provision. Encore une fois, on se rend compte que la réglementation MAPAQ ne tient pas la route ailleurs que chez nous. La viande crue ( poulet, porc, bœuf) se trouve dans les allées non réfrigérées et elle est non emballée, genre à coté des DVD et des bobettes de p’tit bébé. Lousse de même. Pogne toi le morceau ( chaud) que tu veux et enjoy mon homme! Le E coli, les staphylocoques, le clostridium et la salmonelle, ça l’air que ça traverse pas les douanes.
On en a pas acheté ;)
Donc, effectivement le trajet fut excessivement long, 5-6 heures dans la montagne avec une route heavy metal qui tournait en malade avec des ravins et des précipices de chaque cotés!
Pour ensuite tomber sur un chemin de garnotte pas entretenu pour 40 km. Tout ça, sans avoir déjeuner, à 30 et quelques degrés. On n’est pas toujours des génies!
Donc, on arrive, et là, on se rend compte que y’a pas de place pour le westfalia. C’est un hôtel. Ça disait camping sur internet mais c’était pour des tentes. C’est hyper cool et beau, mais le gars nous dit : stationnez-vous en arrière de la bâtisse. On fait ça, mais cristi on est stationné dans les vidanges sur un immense nid de fourmis. On a toujours faim, soif, chaud mais la hâte a fait place à la déception.
En parallèle de tout ceci, on se rend compte que notre belle Marguerite a pogné une infection urinaire et qu’elle doit souffrir le martyre à chaque effort de pipi qui se font au 3-4 minutes environ. Ça va pas bin.
On mange pis on décide d’aller se baigner. La plage devait bin faire plusieurs km et elle était belle à couper le souffle !! C’était magique ! Et y’avait PERSONNE ! Bon, peut-être que c’est vraiment le paradis finalement. On est des gens optimistes!
Y’a des grosses grosses (lire : énormes) vagues. Donc, on entre dans l’eau pour s’apercevoir assez rapidement qu’on n’est pas trop sûr qu’on va en ressortir, c’est méga dangereux. Pour ça que y'a personne !!! Les vagues sont bin trop fortes ! Napo en plus, pour une raison obscure, insiste pour venir se baigner avec moi et me grafigne tout partout. Bon, on peut pas se baigner.
Mais la place en tant que telle était vraiment cool. Mais plus ça allait et moins ça allait. Ce qui devait être un spot de rêve était devenu une place sur un nid de fourmis, à côté de la dompe et pas baignable.
Et là, boute de la marde, on se rend compte que juste à côté de notre spot (à environ 300 mètres), y’a un évènement red bull. Étant donné que c’est la fête de la constitution en fin de semaine, c’était la fin de semaine de rave red bull au Mexique !  3 jours de rave 24/24 non-stop, avec 400 douch bags beaucoup trop musclés et leurs pitounes !
Quelle horreur!
Finalement on boit une couple de verre au bar, avec une amie qu’on s’était fait dans la journée. Pis on se disait que c’était dommage que la mer était pas baignable, la plage est tellement belle! Et là, la musique part. Un cri***de gros rave avec 400 personnes, des ballounes blanches pis des light stick partout.  Du gros gros techno boum boum boum, tchik a tchik boum boum bizz bizz bizzz avec la base dans le tapis, tsé quand tu sens la musique dans ta gorge là, pis que les murs de ciment shakent! Bin c’était ça. Pis des rayons lasers, des stroboscopes grandeur Costco et des lumières qui font halluciner !
Bon, coudonc! Faisons contre mauvais fortune bon cœur, c’est aussi ça l’aventure. Allons-nous promener sur la plage…Et jeter un coup d’œil de loin à ce méga party.
Faque on part, avec nos 2 fidèles compagnons pis aussitôt arrivés sur la plage, on se rend compte que Napo a disparu.
Voyons, y’était la vla 2 secondes. On cherche Napo, on cherche Napo. Et moi je vois les immenses vagues de la mer, et je sais que Napo adore se baigner pis y fait noir et je capote un peu. Mais je vois aussi le rave et le potentiel que Napo ait décidé d’aller se faire flatter et caresser par tout ce monde qui avait popé de la E (pour ceux qui ne comprennent pas cette phrase : popé de la E est une expression à la mode chez les gens qui consomment des petites pilules pour aller danser. E=extasy) et pour qui ça aurait donc été le fun et drôle de caresser un gros chien !
J’étais en pyj, toute couettée, en panique, tsé, pas trop le gout d’aller m’immiscer dans un rave avec trop de ballounes pis du monde qui danse avec des light stick tout partout et qui se masse à qui mieux mieux en hurlant : NAPOOOO MON BEAU GARCON !!!! Des plans pour que je me retrouve à faire du bodysurfing sur le beat d'Umbrella de Rhianna.
Pendant ce temps, Marguerite essayait de pisser partout. Antoine est retourné faire la trail qu’on avait fait pour voir si Napo y était et moi je l’attendais à notre spot de départ. Bref, on capotait un brin. Toujours pas de Napo et Marguerite qui pissait des lames de rasoirs, tout ça sur un fond de  TCHOUDOUDOUDOUDOU BOUM BOUM BOUM BOUM ( TSÉ DES SON DE SOUCOUPES VOLANTES LA!!) Avec les jeux de lumières en prime! Le party battait son plein, d’après moi, ça devait s’entendre à 30 km a la ronde!
Les plus wild, couraient, bin buzzé du party pour se pitcher dans la mer déchainée dans le noir. Mon histoire ne vous dira pas combien y’a eu de noyés, je le sais pas ;-)
Là, je vois Antoine sur la plage qui tire littéralement Napo par le collier. Yeah!!! Il l’a retrouvé. Mais coudonc yé tu blessé????
BIN NON!! Y’ÉTAIT RETOURNÉ SE COUCHER AU WEST, Y’AVAIT PEUR DU RAVE!!!!!!! Littéralement TER-RO-RI-SÉ !
C’est drôle hein!!!!
Faque on est retournés à la maison (le west est notre maison) avec Marguerite pleine de pisse et Napo le peureux, soulagés et contents. (On donne des antibios a Marguerite, on avait prévu que ça pourrait arriver, elle est déjà guérie à l’heure où j’écris ces mots)
On a donc refait tout le chemin en sens inverse, retraversé Puerto Vallarta et ses petites banlieues. Y’a pas vraiment de grosse autoroute où on est. C’est plus comme la 104 mettons. Et dans la ville de Puerto Vallarta à chaque lumières, y’a du divertissement.
Lire : des quêteux.
Mais ils ont raffiné leurs arts ici. T’as en masse de choix pour te débarrasser de ton p’tit change. Voici ce que l’on a répertorié :
Des vendeurs de fleurs
Des vendeurs de crevettes (oui, au soleil à 30 degrés et sans glacière)
Des handicapés lourds (y’avait vraiment un malaise là)
Des laveurs de vitre (mais sans squeegee)
Des jongleurs en unicycle
Des jongleurs sans unicycle
Des vendeurs de tapis
Des vendeurs de carte géographique grandeur murale
Des messieurs qui font des ballounes avec du liquide à vaisselle
Encore des handicapés
Un monsieur pas de bras qui épluche des oranges et les fait tomber par terre pour faire pitié (ça marche, y faisait pitié) …
Et tout ça sur un MÊME coin de rue là !!!
C’est vraiment divertissant !
Notre p’tit change est allé au jongleur sur l’unicycle qui arrivait à jongler, à unipédaler et à pitcher son chapeau dans les airs et le rattraper avec sa tête tout ça en même temps. Le cirque du soleil devrait recruter dans l’coin.

Nous sommes donc repartis, ou plutôt revenus à notre point de départ, nous disant que c’est vraiment ici notre paradis !
Los Ayala, on t’aime!
Peace!




Y'as-tu juste nous que ça fait rire ça?




Puerto Vallarta




Sur la route...




 C'était bin beau mais pas commode!


















Après ma baignade avec Napo!






Encore Puerto Vallarta








Elles se promènent comme ça, sur le bord de la rue :-)







Antoine a trouvé une manière vraiment intéressante de faire le plein de vitamine C

Voici donc la fameuse recette très pompette d’Antoine:

Pour un grand verre 

Jus de 5 limes et demi
On s'est acheté un petite extracteur à jus de lime, il est vert et cute à mort, vous allez tous en vouloir un!
1/2 tasse d'eau
2-3 cuillères de sucre
5 onces de téquila( oui, j'avoue, ça semble excessif/abusif, mais y dit que c'est pour donner le kick de départ, ensuite, on peut ajuste les dosages )
Beaucoup de glace

C’est tout!

Salute!!!

( À noter que sur certaines photos, on pourrait avoir l'impression qu'il a abusé de se recette, mais ce n'est qu'une illusion évidemment)


















On habite dans le stationnement d’un hôtel pas très chic qui appartient à Ricardo. Hôtel, est un grand mot, y’a 4 chambres dont une seule de louée pour l’hiver. On ne sait pas encore si Ricardo habite ici, c’est pas très clair… Les autres chambres se louent les fins de semaine par des mexicains. Ricardo est un joyeux et très (très) relax mexicain. Mais de dire ça, c’est vraiment un pléonasme. Tous les mexicains qu’on a vus sont joyeux et très relax.
Ce n’est pas tellement touristique où on vit, y’a quelques touristes mais majoritairement des mexicains.
Y’a des enfants partout. À n’importe quelle heure du jour ou du soir (la nuit, on sait pas, on dort, mais on ne serait pas étonnée que oui !) et on ne sait pas ils sont à qui. Mais chose certaine, y’ont l’air heureux ! Spécialement quand ils voient Napo et Marguerite. C’est magique de voir leur réaction, ils n’ont aucun chien qui ressemble à des gros toutous ici…c’est toujours fascinant de les voir leur faire des gros calins.
En fin de semaine passée, ici à l’hôtel, y’ont décidé de faire le ménage et de se mettre beaux pour la fête nationale.
Antoine me dit : quand tu iras aux toilettes, regarde par terre à gauche devant la porte de chambre. Y’avait une grosse grosse coquerelle couchée sur le dos. Petite parenthèse ici. Ce n’est pas parce qu’une coquerelle est couchée sur le dos et qu’elle semble morte et effouerée qu’elle l’est. On a vécu l’expérience de la coquerelle morte qui, tel un zombie, se revire de bord et part à courir ! Traumatisant !
Donc je pousse ma curiosité à aller voir l’insecte et du même coup je croise Ricardo qui, lui aussi, aperçoit la bête. On aurait pu s’attendre à un : OH SHIT!! UNE COQUERELLE DANS MON HOTEL !! VITE ! On doit faire quelque chose pour ça !!
Bin non.
Il l’a kickée dans le coin!
Généralement, depuis notre arrivée, je trouve que la salle de bain sent, pour une raison non déterminée, le curry. Là, ça sentait encore le curry mais avec un zest de monsieur Net par-dessus.
Dans un autre billet, j’ai parlé de la magie que font les mexicains aux toilettes. Effectivement, nul papier ni eau de disponible. Ont-ils un dispositif quelquonque que nous n’avons pas?
Voir 3 belles mexicaines entrer aux toilettes, savoir et entendre qu’elles font la même chose que nous sur le trône et les voir ressortir, tout en sachant qu’il fut impossible qu’elles aient caché un rouleau de papier de toilette dans leurs bikinis : c’est perturbant !
Coté bestiole, sont greillés en araignées géantes et rapides. Ça donne quand même un petit frisson de penser qu’elles sont LÀ. Donc…on n’y pense pas. Mais là, je viens d’y penser.Yark.
Y’a quelque chose d’étrange aussi avec la poste. Premièrement, on ne trouve pas de timbre. Et deuxièmement, y’a pas de boite postale. Troisièmement, on n’a vu aucun facteur ni boites aux lettres nulle part ou ce qui pourrait y ressembler. Et quand on a parlé de poste ici, on se fait répondre que oui y’en a mais on ne sait pas où et c’est pas certain que ça se rende.
Louche.

En terminant pour aujourd’hui : la lime.
Antoine s’est découvert une réelle passion pour ce petit fruit. Il en avait acheté un gros sac l’autre jour, mais tel un bipolaire en phase maniaque, il a eu peur d’en manquer, donc il en a racheter d’autres et encore d’autres. On s’est retrouvé avec une centaine de limes.
Ça fait qu’on mange de la lime dans TOUT. Ça ne fait pas tellement spécial, parce qu’ici, tout est à la lime. On a acheté des saucisses chorizo verde. À la lime. Les épices sont à la lime. Y’a des sauces tomates à la lime. On met des limes dans notre bière, dans l’eau, on en asperge tous nos repas. Bref, c’est surette dans l’boute!
Ha oui! Les vagues ! Ni trop grosses ni trop petites, juste à point pour se pitcher dedans, surfer dessus et se dire: on est TELLEMENT Superman!!
xxx


Hasta Luego!








 





 






Toujours au même spot, on a décidé de découvrir notre environnement. Jeudi matin, on s’est donc dirigés avec le West dans la petite ville voisine : La Peñita de Jaltemba où il y a un gros marché tous les jeudis. On pensait que c’était un genre de marché de fermier, mais c’était bien plus que ça. On pouvait vraiment y trouver de TOUT : des étuis de iphones, des g-strings, des plantes, des batteries de cuisine, des plats Tupperware, des caps de roues, des petits poussins qu’on avait pas le doit de prendre en photo parce que c’est cruel : sont bleu, rouge, mauve et vert, des chiens, de la vaisselle, des bijoux, des noix, des jeans, des tissus mexicains, des outils rouillés, des pneus finis, encore des bijoux et heureusement, c’était notre objectif : de la bouffe!
On a fait le plein de fruits et de légumes pour vraiment peu de $.
En revenant cette journée-là, on était assis tranquilles à notre spot quand un trio de Québécois passe et nous lance : vous êtes descendus du Québec par la route ??
Ouiiiiiii !
Et on se met à jaser en français. Ça nous faisait bizarre ! Y’était bin fins. Ils sont dans la petite ville à côté.
Ils avaient entendu dire (encore !) qu’aux douanes de Mexicali, fallait surtout pas aller là, y’a des gens qui se font couper la tête.
o.O
Voyons donc. C’est là que le douanier nous a presque pris par la main pour nous aider et qu’il se forçait à parler en français. Toute cette histoire de douanes est franchement louche. Parce que tout ceux à qui on a parlé qui ont traversé les douanes, ont eu la même expérience que nous.
Bref, moment donné, la madame nous dit : vous devez pas trop trop savoir ce qui se passe au Québec hein?
Nous : bin un peu, on parle à nos familles, on connait la température etc…
Et c’est là qu’elle nous dit sans nous ménager du tout : oki, donc vous savez que René Angelil est mort !!
Moi : Hein!!!!!!!!!!!!!! Et ma première question : COMMENT QU’A VA CÉLINE ???
Là, la madame me répond : a va bien…ça fait déjà 3 semaines.
Antoine y est allé de son commentaire compatissant lui aussi ; Y doit pas l’avoir laissée dans misère c’est sûr.
Probablement parce qu’on est loin de chez nous, cette nouvelle nous a franchement beaucoup trop touchés. Hahaha! Comme quoi, ici, les grosses nouvelles, ça ne court pas les rues.
Reposes en paix René!

Le lendemain.
On avait vu sur internet qu’il y avait un groupe de randonnée les vendredis et les mardis matin à 7h30. Et le groupe se rassemblait tout près de chez nous. Ça disait qu’ils étaient un groupe de retraités et qu’ils faisaient une randonnée facile qui durait 1h30. Et qu’à la fin, ils allaient manger au resto puis qu’ils prenaient un taxi pour revenir à Los Ayala. Ça disait aussi que c’était des gens qui faisaient une petite promenade, bien tranquille, prenaient le temps de prendre des photos et de se reposer, de découvrir la faune et la flore, que la piste était vraiment facile et que c’était accessible à tous.
Donc, on a décidé de se joindre à eux en ce beau vendredi matin. On aime ça nous les retraités! Pis ça va nous faire du bien de marcher un peu.
Debout à 5h00. 7h30 : on était prêts!!
Comme on avait Napo et Marguerite, on s’est dit : fuck le taxi, on refera la trail à l’envers après. 3 heures, c’est bon pour nous.
On va donc rejoindre la gang de randonneurs et on part. Tout le monde est bien gentil. Tous des Canadiens : de Winnipeg, Victoria et St-John à Terre-Neuve, ils étaient une quinzaine. Évidemment, on faisait baisser la moyenne d’âge beaucoup. Ils trouvaient tous ça bien plaisant qu’on soit là et que Napo et Marguerite viennent avec nous, mais ils trouvaient tous ça vraiment étrange qu’on projette de refaire le parcours en sens inverse après.
Nous, plein de préjugés, on se disait que rendu à 75 ans, 3 heures de marche, on trouverait ça trop heavy nous aussi ! Din dents Drapeau et Brunet-Béland!
Tsé, y’en avait qui avait des genre de bâtons de ski pour marcher là. La suite nous dira que c’était pas du tout parce qu’ils n’avaient pas d’équilibre.
Ça a commencé doucement dans une petite trail sur du plat. Tout allait bien.
Après 10 minutes, ça a commencé à monter doucement et ensuite vraiment plus doucement du tout. Bin à pic disons.
John, un des organisateur, notre nouvel ami nous dit : hahaha, it’s the first grunt! (Le premier grognement, comme dans : arghhhh, c’est toff!) Effectivement, ça l’était.
Rapidement, John nous dit (tout se passe en anglais, y’a pas de Québécois ici à Los Ayala) : Coudonc, ce n’est pas le chemin qu’on prend d’habitude, c’est bien trop long et trop dur par ici.
Y’avait donc une petite gang de rusés grimpeurs qui avaient décidé de prendre le contrôle de la ride!
Pis y’allaient vite! Pas vite comme : je suis très en forme là. Non. Vite comme : c’est une course, c’est qui qui va arriver en haut le premier. Genre, on avait l’impression qu’on jouait au roi de la montagne et on savait d’avance que non seulement on ne gagnerait pas, mais on serait chanceux si on se rendait sur le top!
Oublie la faune, la flore, la ballade des gens heureux, les gentils retraités paisibles qui marchent pour se tonifier. C’était un concours de qui irait le plus vite dans une côte dans la jungle.
Arrivés en haut de ce qui nous semblait ou ce qu’on espérait être la première et seule côte, je dis à Antoine : passe-moi donc la bouteille d’eau stp?
Et là miss Canada 1952 me dit : Non non, attends ! On boit rendus en haut !
Va donc chier l’ainée trop en forme!
Voyons, sont retraités de quoi ? Des championnats olympiques ??
Comme on est tout de même un peu orgueilleux, on ne voulait pas virer de bord.
Donc ça s’est pas arrêté là, au contraire, ça n’a plus jamais arrêté de monter pendant 2h00!!!
SANS-ARRÊT!!
Pas de photos, pas de pause, pas de plat : fuck all! Presque à la course.
Ça montait, ça montait, ça montait à pic. Et là, inévitablement, ça a descendu. Et descendu et descendu.
Et nous, on savait tellement qu’on devrait tout faire ça à l’envers après.
Finalement, après avoir grimpé et descendu 8 km, on est arrivés dans une petite ville et on s’est arrêtés avec notre gang d’ainés sur le speed pour manger.
Misère misérable : je me call un délicieux et vivifiant jus d’orange maison, mais y’avait pas de glace. M’a vous le dire là, quand ta température interne est sur le point de faire que tu sues des yeux, c’est souhaitable de boire quelque chose de frais.
DÉ-CEP-TION!
Tout de suite après, on est allé s’acheter de l’eau et on est repartis. On avait de l’eau pour les toutous aussi.
Y’a quand même une raison au pourquoi ils font leurs randonnées à 7h30 le matin : après, y fait bien (Lire : beaucoup, beaucoup) trop chaud !
On a sué d’endroit qu’on ne croyait même pas pouvoir suer.
On a monté, monté, monté encore !!! Cette fois-ci, on était vraiment à boute ! Tsé à boute qu’on ne jase pas bin bin là. On monte. Pis c’est pas mal ça le projet.
Un coup rendus dans la jungle, c’était plus frais donc moins pire. On a pris le temps de prendre des photos cette fois-ci.
Ensuite, jour de la marmotte : redescendre encore et encore !! Un autre 8 km. Le soleil était à son top, on crevait littéralement.
Rendus à la fin, Antoine était certain qu’il saignait des pieds dans ses bottes de marche et moi, si je me m’assoyais, c’aurait été impossible de me relever.
Marguerite avait tellement chaud, aussitôt qu’elle voyait un petit spot à l’ombre, elle allait s’y écraser.
Napo, égal à lui-même, est un char d’assaut. Y virevoltait dans la jungle en chantant : Welcome to the jungle!
Après 8 heures de marche intense, on est finalement revenus chez nous. CO-MA !
On était quand même pas mal fiers de l’avoir fait. Finalement, c’était une expérience épuisante mais très comique.
Notre prochain projet : Faire du lavage et trouver une micro-brasserie !


Paz!!







 




 


 



 Des surfeurs!


 














  Pour ceux qui seraient inquiets de notre consommation de fruits et de légumes :)


Notre cuisine d'été!


On part pour notre marathon, mais on le sait pas encore que c'est un marathon!










Buenos Dias!

Depuis jeudi passé, notre nouvel ami John, très en forme et king du hikking, vient nous visiter presque tous les jours. Il a des attentions vraiment gentilles et touchantes. Tsé, juste pour nous faire sentir cheap genre.
Ici, au Mexique, c’est pas le paradis de l’écologie. Tout est sur-sur-sur sur-emballé. Et à la caisse, ils te donnent un sac pour un paquet de gomme.
Donc, quand on est allés faire notre marathon, John a vu que pour nous les sacs, c’était précieux. On s’en sert comme sac à caca pour les toutous.
Vendredi, on revient de la plage, et il y a un GROS sac de sacs sur notre table. Cadeau de John. Wow!

En venant nous visiter la première fois, il avait vu les autocollants sur le West. Il avait remarqué celui de Magic Hat, une micro-brasserie dans le Vermont. Donc il nous dit: Haaaa, vous aimez la bonne bière! Y’en a pas ici hein!!

Le lendemain, on revient de la plage, et on a 2 canettes de délicieuse IPA sur notre table! Non mais, yé-tu assez fin!!! John: on t’aime! Le goût du houblon dans nos bouches était comme un petit paradis au paradis.
Parce qu’entre vous et nous: la Corona, ça goûte pas grand chose. Mais ça désaltère.

Lundi, on a eu une journée intense en promenade.
On a d’abord été porter Napo et Marguerite chez Melanie à Lo de marcos pour qu’ils se fassent tondre et prennent un bon bain. Leur rendez-vous durait toute la journée. On est donc partis tous les deux à la découverte des villes voisines. Melanie, celle qui a tondu nos amis,  est une femme formidable,elle adore les toutous tout comme nous. On était zéro inquiets de lui laisser nos bébés.
On a commencé par aller à Sayulita chez le vétérinaire pour acheter un traitement spécial contre les puces et les tiques, qu’on allait leur donner après leur rendez-vous.
On n’a pas pris le temps de visiter la ville, c’était impossible de trouver un stationnement. On a donc poursuivit jusqu’à Punta Mita.
Franchement, on n’a pas aimé cette ville. C’est beaucoup trop chic. Y’avait une guérite à l’entrée et sans réservation pour un resto ou un hôtel, tu n’entres pas. Aussi, juste avant la guérite, plein de vendeurs harcelants. Non.
Ensuite, on est descendu vers La cruz de huanacaxtle, encore là, pas grand chose d’intéressant mais le sable y était tout doux, c’était comme de marcher sur du velour.
On a poursuivit notre découverte vers Bucerias.
Et là, on était contents!
C’est une super belle ville, belle plage, avec plein de petits kiosques charmants. On y a dîné d’un cocteles de camarones  et d’un ceviche de camarone ( camarone=crevette)
C’était sublime!

Y se casse pas trop le pompom avec des questions du genre permis d’alcool ici. Antoine avant de commander demande: avez-vous de la bière?
Y’avait juste de la corona light.
Ouach. Déjà que la pas light goûte pas grand chose, la light doit goûter RIEN.
Le serveur nous dit: va t’en acheter au dépanneur en face, pas de problème.
Vive le Mexique!
On a passer sur le pont des bisous.
On a vu une madame saoul débouler d’un kiosque, honte à nous: on a rit comme des malades!
J’ai goûté à des cerises mexicaines.
On a vu un resto où ils servaient du café TIm Horton!
On a repris la route, on est retourné à Sayulita, on a trouvé un stationnement, et on a visité.
On a pas trop compris pourquoi y’a autant de touristes là. La plage pue tellement!
Et c’est que de la roche.
Et a 400 mètres de la plage, les égouts se déversent dans l’eau.
Et dans les rues: que des touristes! Enfin, bref, Sayulita, on tripe pas.
De retour à Lo de Marcos, on a été acheté des tortillas fraîches faites maison.
Et là, on était énervés! On avait hate de voir les toutous!!
Ils sont tellement beaux! Ils vont être vraiment bien. Ils s’étaient beaucoup ennuyés.
On est repartis tous les 4 vers notre chez-nous à Los Ayala.

La vie ici, au Los Delfines, est parfois comme un téléroman.
On vous a dit que c’était pas chic.
Ça l’est pas du tout. En fait, ça a du l’être un moment donné dans la vie, genre v’là 30 ans.
Tout est en décrépitude.
Mais fonctionnel.
Nous, ça fait notre affaire. Mais on suppose que c’est sûrement la raison qui fait que y’a presque personne.
C’est pas sale, c’est magané.
Donc comme personnages au Los Delfines y’a:
Ricardo, le proprio. Gentil mais fainéant. Il vit ici, dans l’office. C’est mystérieux sa vie. Il part à peu près 15 fois par jour dans son camion pour revenir 5 minutes plus tard. On n’a aucune idée de où il va. Il ne semble pas avoir de femme.
Son fils Ricky, et sa blonde enceinte. Eux, à part manger, on ne sait pas trop ce qu’ils font ici. Sont super gentils et souriants par exemple. Mais ils n’habitent pas ici ( Antoine vient de me dire que lui pense qu’ils vivent ici, ça vous donne une idée de comment c'est pas clair). Sauf qu’ils viennent tous les jours se faire à manger dans la cuisine qui finalement, ne sert qu’à eux.
Rosio, la seule vraie employée. Elle habite aussi ici avec tous ses enfants et ses 2 chihuahuas. Sans mari. Le mercredi, c’est son jour de congé, elle prend sa douche. On ne pourrait pas dire qu’elle est bête, mais elle n’est pas non plus joyeuse comme les mexicains en général. On se demande si elle est heureuse.
Gill et Murphy, habitent ici tout l’hiver. Depuis 11 ans. Ils sont les seuls clients de l'hôtel. Ils sont retraités tous les deux. Ils viennent du Wisconsin.
Le père de John était vétérinaire et éleveur de golden retriever, donc, eux aussi sont amoureux des toutous. C’est le fun.
VIrginie et Bob:
Ils habitent dans la fifth wheels à coté de nous.
Ils viennent de la Colombie britannique
Virginie se déplace en quadriporteur. John adore jaser!
Très gentils aussi.
Gill connaît tous les potins et elle vient nous les raconter. C’est la mémère de la gang. Son mari, ça le choque quand elle fait ça. Y dit: Gill!! Dis pas ça!!! C’est très drôle!
Elle est retraitée de l’enseignement.
Quand on lui a demandé: tu enseignais quoi?
La santé.
Ha! Tu es infirmière?
Non non. J’enseignais aux jeunes filles: pas de sexe, pas de drogue et comment conserver leurs virginités.
Hey bin!

Depuis quelques jours, on vit un gros trouble dans la communauté ici.
La piscine est devenue verte et opaque.
Donc, tout le monde y allait de ses verdicts et pronostiques.
Antoine voulait la vider pour la laver et la remplir.
On a même acheter 2 galons d’eau de javel pour contribuer à l’effort de groupe.
John a offert à Ricardo de payer les produits chimiques.
Gill en profitait pour nous dire à quel point elle trouvait Ricardo fainéant.
Ricky nous a radotté une histoire de technicien en piscine qui devait venir hier. Parce que la pompe était brisée.
Donc hier, on était vraiment à l'affût de la moindre personne qui se présentait ici.
Cherchant le look: technicien de piscine.
Mais comme ici, rien n’a l’air de ce que c’est et personne ne semble être ce qu’il est, c’est pas simple.
Petite parenthèse à ce sujet. Y’a un pedro qui se promène sur la plage avec un sphygmomanomètre ( un appareil à pression) et il prend des pressions.
C’est le médecin!
Très drole!
Re-en-tout-cas!
Y’a un monsieur qui est venu hier, et finalement, on pensait qu’il était le technicien de piscine, on était bin énervés, mais finalement c’était le menuisier.
On sait pas trop à quoi sert le menuisier ici, mais yé encore ici.

Donc hier, Rosio a dit à GIll que c’était pas vrai que la pompe était brisée. Oh ho!!

On l’a vue, Rosio, dans la piscine en train de ‘’vider’’ le fond. Exceptionnellement, elle a pris une douche ensuite. Même si c’était jeudi.
Bref, ce matin, la piscine est bleue. Pas encore limpide, mais bleue.
À suivre.
( au moment où j’écris ces lignes, Rosio est DANS la piscine et elle la frotte et Antoine passe le truc pour ramasser les cochonneries, on s’implique tsé Mais là Antoine vient de s’apercevoir que le filtreur, bin y filtre pas grand chose. On envisage de faire un backwash, mais Rosio a pas l’air chaude à cette idée. À suivre!)

Avant hier. Mercredi le 10. On est allé souper au resto ( manger des huaraches au chorizo, c’était tellement bon là!) et marcher dans les rues de notre petite ville. Comme presqu’à tous les soirs.
On sentait une frénésie inhabituelle dans l’air. Et y’avait vraiment beaucoup de monde dans les rues. Pas des touristes, des mexicains.
On commence à voir des gens avec de quoi dans le front.
On disait: Hey, c’est quoi la petuche qu’ils ont dans le front??
Juste des mexicains. Jeunes, vieux, de tous âges.
Plus la soirée avançait, plus y’avait de gens avec des petuches de dessinées dans le front.
Mais qu’est ce que c’est????
Ils semblaient tous venir de la même place. Donc, on va voir et ils allaient à l’église.
Évidement, on s’est dit: nous aussi on en veux une petuche dans le front!!!
On rentre dans l’église, avec Napo et Marguerite, nous disant, très sérieusement: pk ils refuseraient? Eux aussi sont des créatures de DIeu.
On est allé devant l’autel et y’avait une madame qui faisait les fameuses petuches dans le front. En réalité, c’était des croix.
On s’est assis très solennellement avec le reste de la communauté. Même si on n’avait aucune idée de ce qui se passait. On était bien contents d’avoir nous aussi nos ‘’petuches’’ dans le front.
J'avais quand même vraiment un gros fou rire dans la gorge et je devais me retenir. Tout ça était très sérieux.
Je dis à Antoine: fais ton signe de la croix, ça va leur faire plaisir.
Y me répond: j'ai jamais fais ça de ma vie!

Ensuite, on s’est promené dans les rues, arborant fièrement nos fameuses petuches et on avait l’impression de faire vraiment partie de la gang. :p
Suite à cette histoire, on est allé voir sur internet et c’était le mercredi des cendres et ce qu’on avait sur le front, c’était une croix.
Les mexicains sont très très très pratiquants!

En 3 semaines, on s’est bien intégré dans notre petite communauté.

C’était un peu une fête de revenir avec les toutous tondus. Gill et Murphy étaient dans le stationnement quand on est revenus.
Et le soir, on est allé marcher dans le village et les enfants criaient: Napoleone, Margaritas: Courta Pelo!!! Courta Pelo!!!
Quand on passe devant le petit resto d’enchiladas, le proprio nous envoie la main. C’est pas une grande ville ici et déjà, on connaît de vue pas mal tout le monde.

Tantot, on prenait une marche. Et là, y’a un monsieur, au deuxieme étage sur son balcon qui nous dit: Hey!! Sont beaux vos chiens! Et il rajoute autre chose. Mais moi j’ai rien compris. Antoine me dit: il t’as dit que y’a 2 chiens, y s’en va les chercher pour nous les montrer.
Donc, on attends. Et là, il ressort sur son balcon et nous pitche 2 saucisses à hot dog. Cadeau pour les toutous! J’pense qu’Antoine avait pas compris lui non plus.
Mais ok. Dog pis hot dog, ça se ressemble.
;-)

Suite à notre dernier article, mon amie Genny, toujours à l'affût des nouvelles percutantes et divertissantes( elle sait qu’on aime ça), m’a dit: Pierre-Karl et Julie se divorcent! J’espère être la première à te le dire!
Bin oui! Tu l’es!
Crime….Je sais pas quoi dire. C’est gênant.
Comment qu’a va Julie???

J’ai terminé de lire les cerfs-volants de Kaboul. Mon Dieu. Je me répète, mais quel chef-d’oeuvre.
Une des plus belles histoires que j’ai lu.

Quoi d’autre?
Antoine est beaucoup trop chanceux à Risk.
( bon ok, il est bon!)
Y’en a gagné 7 et moi 4.

Marguerite. Notre belle fleur. Ceux qui la connaissent, savent qu’elle est un modèle de chien parfait. Sauf qu’elle est très peureuse et insécure, ce qui fait qu’elle n’est pas toujours gentille avec les autres chiens( spécialement Fuego et Babine) et parfois les humains. Mettons qu’a snape des fois...
Ce point nous inquiétait un peu pour le voyage.
Pourtant...Depuis notre arrivée au Mexique, elle fait preuve de tellement de charme, qu’elle nous étonne toujours. Elle joue avec les autres chiens, se laisse caresser par tous les humains et n’a jamais montré les dents une seule fois.
Marguerite doit être mexicaine!

On découvre les joies du lavage à la main.
On s’est acheté un beau bac, et on lave notre linge là dedans. Faut vraiment bien le tordre, le linge,chose que nous n’avons pas fait la première fois, sinon, y pue.
Ce matin, on lave tout nos draps et couvertes. Gros projet.

Je voulais aussi parler un peu des lois mexicaines.
C’est pas que y’a pas de lois ici. C’est juste qu’elles sont appliquées de façon aléatoire.
J’ai lu une phrase dans mon livre qui m’a fait penser à ici. Je l’ai adaptée.
Les Mexicains chérissent les coutumes mais détestent les lois.
Genre sur la route. Y’a des panneaux partout ou c’est inscrit que la ceinture est obligatoire. Mais y’a plein de pick-up avec plein de monde debout dans la boite de pick-up sur les autoroutes.
Les dépassements. Ça peut être à gauche. C’est ça la loi. Comme chez nous. MAIS, ça peut aussi être à droite. Ça dépend.
Tu peux dépasser sur les lignes pointillées.
Mais si elles sont continue, tu peux aussi dépasser.
Les mexicains aiment particulièrement dépasser dans les courbes.
Tsé...ça dépend.
Les topes( dos d’âne) sont là pour faire ralentir les autos pour les piétons, ou parce que c’est l’entrée d’une ville. Donc les touristes ralentissent, mais les mexicains passent super vite a coté. Ce qui fait que c’est 2 fois plus dangereux pour les piétons.
Boire de la bière dans la rue. C’est probablement interdit mais tout le monde le fait.
Les chiens sont tolérés partout. Partout. Partout. Même si c’est écrit: no mascottas.
Quand tu vas mettre du diesel, ça se peut que la pompiste ait juste pas le goût de venir remplir ton camion. Parce qu’elle a un pouding à manger et que la pompe du diesel que tu as choisi n’est pas celle qui est à coté d’elle. C’est comme ça.
Y’a rien de productif et de rapide comme chez nous. Ils prennent le temps.
Les gens qui travaillent dans les épiceries, bin ils écoutent la télé en même temps.
Et si t’arrive dans un bon bout de leur émission, bin tu vas attendre.
C’est comme ça.
Pour la poste, c’est le plus grand mystère...aucune boite postale nul part. Aucun timbre nul part. Les gens doivent pas recevoir de courrier coudonc.

Sur ce:
Disfrutar de la vida !

Prenez soin de vous!xxxx

NOUVELLES DE DERNIÈRE MINUTE
Il est 21h22.
Antoine vient d’aller vider 2 bouteilles d’eau de javel dans la piscine. En cachette.
Il s’est débarrassé des bouteilles vides discrètement.
La question qui tue est: ça vas-tu faire un changement?
On a hâte à demain!


Sont beaux hein!




Antoine qui fait la danse de l'immodium!


On a nos petuches!!



Ça c'était drôle. On est allés dans un magasin qui vendait des livres usagés. Ça s'appelait le gringo book. Y'en avait en français. Et il prenait les échanges. Donc, on a donné un livre et on a acheté le Fléau de Stephen King.
La face à Antoine dit tout.
Le livre nous a coûté 20$ à peu près.
Le monsieur y'était content de le vendre là!
En tk, yé mieux d'être bon!
C'était une place vraiment cool par exemple.







Comment patcher un trou dans une vitre? Facile! Un verre en styrofoam!



Le pont des bisous











Tu peux avoir pas mal n'importe quoi sans prescription dans les pharmacies ici


Antoine qui fait du lavage


Merci John pour cette délicieuse bière!!




Les recettes d’Antoine

Comme je l’ai déjà dit, Antoine s’est découvert un talent vraiment exceptionnel pour faire de la popote mexicaine. Ça lui vient tout seul. On dirait qu’il sait exactement quels ingrédients mettre pour que ce soir bon. Quand on va faire l’épicerie, je le laisse faire. Préférant attendre dehors au soleil ou encore le suivre et le prendre en photo. Ici, c’est tout ou rien. Comme vous pouvez le voir sur les photos. Y’a des giga grandes surfaces où l’on trouve de tout tout tout. Et des tout petits marchés où on trouve l’essentiel.
On alterne selon nos besoins.
Les grandes surfaces sont à Puerto Vallarta, donc on n’y va pas souvent.

Donc sa recette de cocteles aux crevettes

16 grosses crevettes cuites dans l’eau
½ concombre haché finement
1 gros oignon haché finement
1 poivron haché finement
Coriandre au gout
1 gousse d’ail haché finement
Le jus de 4 limes
1 avocat coupé en tranche
Sauce épicée
Ketchup

Mélanger tous les légumes, l’ail et le jus de lime
Mettre la sauce piquante et le ketchup dans le fond
Mettre les crevettes par dessus
Mettre tous les légumes mélangés par dessus
Mettre l’avocat coupé en tranches par dessus et arroser encore de sauce piquante

Les deux dernières photos, c’est une salade qu’il a fait aujourd’hui.
C’était malade!!!
Tout est dans les sauces et ici, y’a des pans de mur de sortes de sauces! on est gâtés!



























Commentaires

  1. Je termine la lecture de votre aventure mexicaine. Quelle plume pleine d'humour. Un vrai plaisir. Vos histoires et surtout ta perpective des choses m'ont amusées. Hasta sabado.

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