Janvier 2016
Automne 2014, mon amoureux me dit : en janvier j’ai le goût de te faire une surprise!
Automne 2014, mon amoureux me dit : en janvier j’ai le goût de te faire une surprise!
On part en vacances et je planifie tout! Tu vas savoir où on va rendue à l’aéroport, es-tu ''game''?
OUI!
Peut-on rêver d’une plus belle surprise? C’était la chose la plus romantique que l’on m’avait proposée!
Il avait vraiment tout planifié, même jusqu’à m’emmener à la clinique de vaccination voyage et dire en cachette à l’infirmière où nous allions ! Je me suis fait vacciner à l’aveugle. Peu de gens étaient au courant de notre destination. Mais ceux qui l’étaient ont tous garder le secret. Bravo!!
Début janvier, j’étais plus que fébrile. J’exultais à l’avance!
Le 16 janvier dernier, Ô joie, bonheur et pur délice :nous nous sommes donc envolés vers la Thaïlande!!!
Mon amoureux avait organisé un voyage de rêve où nous allions nous concentrer à découvrir le nord de ce magnifique pays.
Voici l’itinéraire concocté :
16 janvier à 3h00 AM : départ vers Dorval avec notre ami Françis
Premier vol : Dorval – Newark – 2 heures
Second vol : Newark – Tokyo – 14 heures
Troisième vol: Tokyo – Bangkok – 7 heures
Quatrième vol: Bangkok – Chiang Mai – 2 heures
Arrivé à Chiang Mai, nous sommes restés 2 jours puis nous sommes partis en 4 X 4 avec nos 2 guides (et maintenant amis) Ick et Nick pour le nord du nord : les tribus Karen et les éléphants!
Suite à cette expédition, nous sommes revenus à Chiang Mai et avons loué une voiture pour partir 5 jours dans les montagnes : Pai, Mae Hong Son et Khun Yuam!
Ensuite, retour à Chiang Mai pour 2 nuits et un vol vers Bangkok, où nous allions passer 5 jours pour terminer notre séjour en Thaïlande.
Voici en histoire et en image, un voyage que nous qualifions tous les deux du plus beau de nos vies!
Il fut un temps dans ma vie où prendre l’avion me terrorisait!
Les dernières années, cette peur était devenue moins présente, j’apprivoisais tranquillement le phénomène de voler. Aujourd’hui, après toutes ces heures de vol, je peux dire que le décollage me fait encore serrer Antoine très fort contre moi, mais sans plus. J’ai vaincu ma peur!
Nous sommes arrivés à Chiang Mai dimanche matin vers 7h00 après plus de 48 heures de vols et d’escales. Nous avons vu le soleil se lever 4 fois pendant ce laps de temps.
Aussitôt arrivés, nous étions avides de tout voir!
L’Asie! C’est SI différent de nos points de repères.
On conduit à gauche, le chauffeur à droite, les odeurs, les gens, la culture, tout est différent!
Arrivés à Chiang Mai, un seul mot nous venait en tête : luxuriant!
C’était la première fois de nos vies que nous avions autant le goût d’utiliser ce mot. Chiang Mai est odorante, luxuriante, joyeuse, colorée, différente, remplie de temples, de gens souriants, bref, merveilleuse!
Voici quelques photos de nos vols, nos escales et de notre séjour à Chiang Mai!
Isa
Enfin le grand départ!
Arrivés au Japon. Même si on est restés à l'aéroport, c'était agréable de dire: on est au Japon! Et en plus, on a passé 4 heures à se promener et à écouter de la lutte Sumo!
Les Japonais pensent vraiment à tout! Même un petit bouton pour gérer le bruit que l'on fait en allant aux toilettes!
Ils pensent à tout mais ils nous réservent quand même des surprises!
Des kit kat japonaise: y'en a de toutes les sortes! Même au Wasabi!
Ça ( j'ai peine à trouver un nom pour ÇA) y'en avait en masssssseeee à l'aéroport de Tokyo!
Une belle japonaise:)
Aéroport Don Muang de Bangkok ( pour les vols intérieurs, nous quittions pour Chiang Mai.) Bienvenue au pays du sourire!
Encore:) être dehors et avoir chaud! Yeah!
Antoine essaie de se reposer.
Il n'est pas le seul :)
On trouvait tout merveilleux! Même leurs lettres sont joyeuses!
Premier matin, premier café à Chiang Mai. Nos cernes parlent pour nous: on n'a pas dormi ( sauf assis dans l'avion) depuis plus de 50 heures! Mais nous sommes transis de joie!
Notre Guesthouse à Chiang Mai: le Green tulip house.
Des petits cœurs pour les amoureux!
Des petits cafés comme celui-là, il y en avait plein à Chiang Mai! 35 Baths le café.
100 Baths = 4$ Canadien ( environ)
Tout est luxuriant à Chiang Mai! Partout!
Des temples! Des Bouddhas!!!
Des robes de moine qui sèchent sur la corde: très drôle!
Antoine qui prie...
À mon tour!
Encore notre petit café, les gens qui y travaillaient étaient super gentils!
Antoine prie encore, je me demande si il avait déjà autant prié dans sa vie ;-)
Les moines Bouddhistes sont partout en Thaïlande. Très accessibles, mais les femmes ne peuvent pas leur toucher.
Les fils électriques ont été une grande source de joie pour nous pendant nos vacances, quand on parle de différence...
Thé après le premier massage Thaï donné par des ex-détenues: fantastique! On va d'ailleurs en abuser des massages pendant notre voyage: 1-2 et même parfois: 3 par jour!!!
Environ 7$ de l'heure.
Notre première bière!
Notre amour des Westfalias fut grandement nourri!



La nourriture fut un de nos plus grands bonheurs en Thaïlande: TOUT est délicieux! Et pour un prix tellement ridicule comparé à ici: 2 Pad Thaïs et 2 grosse bière: 5-6 $
Premier constat avec le fait que le MAPAQ serait en burn-out en Thaïlande! Mais n'étant pas du tout dédaigneux,on trouvait ça très drôle.
Le Brault et Martineau de Chiang Mai! Les appareils électroménagers sont magnifiques! Tout colorés!
Attrape touriste? En tout cas, ce traitement avait beaucoup de succès! Se faire manger l'épiderme des pieds et des mollets par des poissons. On a passé notre tour.
Lire la pancarte....
Y'a vraiment des autels partout....
Notre rue :)
Encore un Wat ( temple) , dans la seule ville de Chiang Mai, il y en a plus de 20. Et ce n'est pas une très grosse ville. On pouvait faire le tour à pied dans la même journée
No Parking!!!! On va l'apprendre à nos dépends!
Pancarte de stationnement en Thaï: sabot de Denver pour nous! Hahahaha! 400 Baths plus tard (16$) , un tour au poste de police, nous sommes sur plusieurs iphone! Les locaux et les touristes trouvaient ça très drôle! Nous aussi finalement.
Notre bolide cadenassé!
Bye Bye Chiang Mai, en route vers les éléphants et la tribu des Karen!!
Avez-vous déjà grimpé sur un éléphant ?
Il y a deux semaines, j’aurais répondu la même réponse que la plupart d’entre vous, non. J’ai donc décidé d’y remédier, tant qu’a aller faire un tour en Thaïlande, aussi bien faire mon bon touriste et nous payer un tour d’éléphant. Ayant deux amis qui ont passés beaucoup de temps en Thaïlande, j’ai décidé de demander conseil à l’un d’eux (Éric.) Son idée à propos des tours d’éléphant se résumait à se faire brasser sur une grosse chaise en bois parmi d’autres touristes. Jérôme (papy) à même appuyé ses propos en disant qu’à la fin du tour nous pouvions nous baigner avec les éléphants dans un ‘’ trou d’marde ouske les éléphants chient.’’ Malgré tout, j’ai décidé que nous devions faire cela au moins une fois dans notre vie. Ce qu’un million de fille se disent à propos des dauphins à Cuba.
Maintenant, laissez-moi vous raconter l’aventure extraordinaire que nous avons vécue ;
Mardi le 20 janvier 2015
Bien assis sur le trottoir du Green tulip house à Chiang mai, nous regardions tout les autres touristes partir à coup de 10-12 dans des mini-van Toyota pour d’excitantes excursions, lorsque nous avons vu deux ‘’Peddler’’ descendre d’un 4x4 qui semblait beaucoup plus apte à passer un trou de bouette de cent de pieds de long que de nous amener visiter des éléphants. Après m’être fait répéter Antoine Brunet-Béland dix fois par un gars qui parle Thaï, nous sommes montés dans le 4x4, prêts pour de nouvelles aventures ! Voici nos meilleurs amis pour les trois jours qui allaient suivre, Nic et Ick :
Pour commencer notre aventure, Nic (c’est lui qui organisait tout) nous a amené visiter une jolie culture d’orchidées. Belle activité pour les gens plus tranquilles (lire cheveux blancs) ! Quand même très jolie !
C’est après cette visite que l’aventure a commencée ! Sept heures de route et 2500 courbes plus tard dans les montagnes, nous étions dans les contrées les plus réculées de la Thaïlande ! Une route moitié asphalte/moitié terre, quasiment toujours au bord d’un ravin.
Soudainement, Nik dit à Ick d’arrêter le camion et nous demande de descendre, il a organisé la rencontre avec les éléphants sur cette route ! Quelques images valent quelques milliers de mots !
Et voici notre première rencontre avec nos amis des trois prochains jours !!
Et la promenade commence avec So mai et Tjohnny
Ici, vous pouvez remarquer la grande dextérité d’Isabelle dans les descentes.
Saviez-vous que les éléphants ont cinq pattes ?
Après une magnifique promenade dans les rizières afin d’apprivoiser nos nouveaux amis, nous sommes arrivés à l’endroit qui serait notre maison pour les trois prochains jours. Surprise ! Nous sommes seuls dans ce magnifique petit hôtel du village de la tribu Karen, un peuple super accueillant, toujours souriant.
La suite de nos aventures d’éléphants plus tard !
Antoine ! :-)
Après une nuit de noirceur avec des bruits d’animaux inconnus dans la jungle Thaïlandaise nous avons retrouvé Nik et Ick pour un déjeuner dans un décor idyllique, nous étions prêts pour une journée remplie d’aventure!
Nous étions fébriles, impatients de voir arriver nos éléphants. Tjohnny, le petit bébé de 4 ans et 2000 kilos est venu jouer avec nous pendant que nous attendions So mai qui s’était cachée dans la jungle. Ils laissent les éléphants en liberté pendant la nuit et les retrouvent le lendemain matin. Parfois il s’éloigne un peu et nous devions attendre qu’il la retrouve. Tjohnny malgré sa taille imposante n’est qu’un petit bébé qui est très coquin, il aime jouer des tours et s’amuser avec les humains. Son mahouts(homme qui dresse les éléphants) est en train de lui apprendre plein de trucs.
Des trucs comme nous prendre avec sa trompe et nous grimper sur son dos
Nous avons bien fait rire tout le village qui nous regardait nous amuser avec Tjohnny.
Une heure plus tard, après avoir retrouvé So mai, nous sommes partis dans la jungle en excursion toute la journée. So mai est une belle grosse maman de 47 ans qui mange 250 kilos de végétaux par jour ! Elle peut bien peser au-dessus de 5 tonnes.
Se promener dans la jungle sur le dos d’un éléphant qu’aucun arbre ou rivière ne peut empêcher de passer, c’est un sentiment extraordinaire. Les éléphants progressent à un rythme lent sans jamais s’arrêter. Ils mangent continuellement. Avec leur puissante et agile trompe, ils peuvent attraper le plus petit fruit au sol ou bien briser un arbre mature en deux afin d’atteindre les goûteuses branches du haut de l’arbre. Ce sont des animaux très intelligents et très discrets. Malgré leur poids imposant ils avancent dans la jungle sans un son. Tjohnny et So mai nous ont gracieusement amenés jusqu'à une jolie rivière où nous avons dîné pour ensuite aller se baigner avec eux. Imaginez, So mai est si grosse qu’elle faisait monter le niveau de l'eau dans la rivière lorsqu’elle y entrait !!
Après ce délicieux dîner et cette baignade (Non, pas dans un trou d’marde!) nous sommes repartis pour encore plus d’aventures !
Nous sommes tranquillement revenus au village en fin d’après-midi pour participer à un cours de cuisine et apprendre à tisser. Une journée inoubliable !!
P.s. Demandez à Isabelle pourquoi il y a si peu de photo d’elle sur les éléphants, peut-être qu’elle écrira un article pour vous raconter son aventure d’éléphant.
Antoine ;-)
Avant de vous raconter mon aventure, je voudrais préciser un point important.
Il est vrai qu’à beaucoup d’endroits en Asie et particulièrement en Thaïlande, les éléphants sont maltraités.
Ceux que nous avons montés étaient visiblement tout ce qu’il y a de plus heureux. Ils vivaient en liberté dans la jungle toute la nuit et le jour, ils étaient vraiment content de venir jouer avec nous. Il y avait très peu de touriste où nous nous sommes rendus. Les chaines que vous voyez, sont en quelque sorte les ‘’laisses’’ des éléphants pour que les mahouts puissent les diriger (on parle tout de même d’un animal de plusieurs milliers de kilos!)
Donc…
Comme l’a dit précédemment Antoine, j’ai découvert pendant ce voyage que monter un éléphant n’était pas si simple que ça en a l’air.
Et aussi que j’avais ( très) peu d’habileté pour le faire.
Nul n’est parfaite ;-)
Déjà, au premier jour, quand je suis montée sur le petit bébé (de 2 tonnes), je me suis dis : Ouais, bin ça va pas être qu’une simple partie de plaisir ce safari là!
On peut voir sur ces photos, ma façon assez peu traditionnelle de monter un éléphant.
Qu’à cela ne tienne! Si les autres sont capables, je le suis aussi! (quels autres?? Les Mahouts? (c’est leur job!) Antoine?(il n’a peur de RIEN! Sauf de perdre ses lunettes!)
Rétrospectivement, je me rends compte que mon jugement était faussé!
Rétrospectivement, je me rends compte que mon jugement était faussé!
Donc avec cette phrase (très très très naïve?!) en tête : Si les autres sont capables, je le suis aussi! Je me suis dit : tu es ici pour vivre tout ce qui s’offre à toi de bon et de beau Isa! T’es capable!!
C’est vrai, mais j’avais oublié que je dois toujours composer avec ce genre de petit nuage qui me largue invariablement des gouttes de moments qui n’arrivent toujours qu’à moi!)
Donc le premier soir (nous avions fait ce qu’on peut appeler une petite balade d’environ 30 minutes, histoire de faire connaissance avec nos gros amis), je dis à Antoine et à Nick :
Moi : (visage inquiet) c’est pas facile montrer sur un éléphant hein…
Eux : C’est parce que tu étais sur le bébé, sur la grosse c’est beaucoup plus facile
Effectivement quand moi j’avais toutes les difficultés du monde à juste me tenir sur l’éléphant, Antoine avait déjà l’allure du roi de la jungle! ( voir photos plus haut)
Donc c’était décidé, le lendemain matin : je chevaucherais la grosse! (j’ai chercher un autre verbe que chevaucher mais pour monter un éléphant, il semble que ce terme soit aussi approprié)
Donc, j’étais un peu nerveuse mais je me contenais. Le petit éléphant était arrivé et nous attentions la maman, qui s’était un peu poussée dans la jungle pendant la nuit. On avait beaucoup de plaisir à jouer avec le petit bébé.
Quand toute la gang fut rassemblée, nous montâmes sur nos gros amis et bye bye : on quitte pour la journée!
C’est vrai que c’était plus simple de garder mon équilibre sur la grosse, mais c’était aussi 2 fois plus haut.
Le tout se déroulait tout de même à la perfection. Nous avancions doucement dans le sentier pour aller emprunter la ‘’trail’’ dans la jungle et monter la montagne.
J’étais sur So Mai devant et Antoine était sur Tjohnny derrière moi. Les mahouts et les guides marchaient près de nous.
J’ai pour mot d’ordre dans ma vie de nommer mes peurs, comme ça, elles sont rapidement et souvent diminuées de moitié.
Je dis donc: They don’t run hein??
Nick : No noooooooo, don’t worry! Elephants never run! They goes slowly like this all the day!
Me voilà, telle Simba au féminin, la reine de la jungle, tout à fait rassurée et en sécurité.
3 secondes plus tard : les éléphants se sont mis à courir. Cela s’est passé tellement rapidement que ça va vous prendre plus de temps le lire que moi de le vivre.
Donc ils se sont mis à courir et je me suis dit : bin voyons! C’t’une joke??Les mahouts vont les arrêter!
Mais non!
Et croyez-moi sur parole(ou faites-en vous-même l’expérience si vous y tenez)
ÇA COURT VITE UN ÉLÉPHANT!
Pas de selle, pas de banc, et pas d’habileté, je me suis retrouvée assez vite démunie dans cette situation.
Pour en rajouter, les guides se sont mis à crier : Snake snake snake! ( serpent, serpent, serpent!)
Donc la grosse éléphante courrait et subitement, elle a arrêté pour se lever sur ses pattes de derrière (Wooo la malade!!!) et tout de suite, refaire le même exercice mais par devant. Ce qui a eu pour effet de me propulser par-dessus elle dans la jungle!
Tombée par terre, sur le moment, je me suis juste dit : je suis par terre et y’a des ostis d’éléphants qui courent! (et potentiellement des serpents qui serpentent , mais ça j’y ai pensé après!) J’ai juste vu la grosse So Mai passer par-dessus moi et me kicker l’épaule droite avec sa patte de derrière ( on parle quand même d'une patte d’éléphant qui est en elle seule; pas mal plus grosse que moi!), mais vraiment délicatement, comme si elle savait qu’elle m’aurait tuée autrement. Et là, j’aurais pu inventer le terme ‘’se garocher’’ si il n’avait pas déjà été inventé, je me suis garoché en pleine face dans la jungle avec une seule pensée : y’a un autre éléphant qui s’en vient!
Bon. On va prendre un break dans mon histoire. C’est essoufflant hein!
À la réflexion, je me demande : est-ce que j’aurais eu de meilleurs réflexes avec des ours bruns et des carcajous? Fille occidentale, nord-américaine, c’est clair que je ne dois rien avoir dans mon ADN qui me donne des réflexes : éléphants + serpents + jungle
Bon, revenons à nos gros moutons.
Le calme est revenu, je suis dans la jungle, Nick court vers moi et me prend dans ses bras, je suis un peu paniquée et j’entends : Isaaaaa, j’ai perdu mes lunettes (lire plus haut sur les peurs d’Antoine)
Merde! Mon chum a perdu ses lunettes dans la jungle! Sans lunettes, il ne voit rien de rien!
En quelques instants, Ick a retrouvé ses lunettes!
L’éléphant à Antoine s’était aussi mis à courir mais il avait décidé de prendre le coté jardin en descendant la falaise dans la jungle. Antoine a impressionné tout le monde en réussissant à rester assis dessus. Bravo!
J’étais indemne, rien de cassé, quelques égratignures, mais sans plus, c’était un miracle.
Ick et Nick nous expliquent : les éléphants ont vu un ou des serpents, ils sont terrorisés par les serpents.
Ha ouais…et il y en a beaucoup des serpents ici? (question idiote, on est en pleine jungle thaïlandaise à 7 heures de toute autre civilisation)
Oui, ça arrive.
Bon, que faire?
Virer de bord? Hors de question.
Virer de bord? Hors de question.
Antoine me propose d’embarquer sur le petit. Je gère un dilemme : si je marche, je risque les serpents. Si j’embarque sur l’éléphant je risque qu’eux aient peur des serpents.
Je choisis le petit éléphant.
Je tremble un peu mais j’arrive à me contrôler. Au bout de 15 minutes, nous descendons une côte et tout doucement, je me mets à glisser et glisser et pouff, je retombe en bas de l’éléphant.
À ce moment, je me suis dis : du trekking aussi c’est agréable.
Je repars donc à pied avec les guides ( et les serpents potentiels) et Antoine sur So Main pour nous diriger tranquillement vers la petite rivière où nous nous sommes baignés et avons dîné. Je n'ai pas peur. Je me dis qu'il doit bien exister une loi statistique qui me protège contre 2 projets mortels dans une même jungle dans la même journée.
Moments magiques!
Antoine me dit pendant le dîner : aimerais-tu ça embarquer avec moi après midi? Tu pourrais te tenir après moi…
Je juge que mon hésitation était justifiée, mais j’ai tout de même accepté et tout s’est très bien passé. Nous avons passé un bel après-midi enlacés sur So Main, sans serpents et sans course d’éléphants, que du bonheur! Si j’avais dis non, il me manquerait un très beau souvenir dans mon cœur aujourd’hui.
Je considère que j’ai été très tenace dans cet épisode!
Certains pourraient dire : quelle idée d’aller risquer sa vie avec des éléphants?
Moi je dis : on risque nos vies tous les jours: en prenant notre voiture pour aller travailler sur les routes, en vivant dans des villes archi polluées, en traversant simplement la rue, et dans mon cas, parfois juste en descendant des marches, alors aussi bien le faire parfois dans un contexte plus que merveilleux.
Isa xx :-)
Après toutes ces aventures de tribus et d’éléphants, de retour à Chiang Mai, Antoine avait prévu une location de voiture pendant 5 jours pour faire la célèbre : Mae Honh Son loop
Mae Hong Son Loop est en faite, une grande promenade d’environ 650 km , qui peut se faire en voiture, en moto, en scooters ou encore pour les plus capotés/ débiles/ trop motivés, en vélo!
C’est plus de 1500 Sharp curves! (C’est inscrit Sharp Curves environ tous les 100 mètres!) Donc des montées vertigineuses et des virages en épingle pendant des heures et des jours!
Le tout avec une conduite à gauche, le chauffeur assis à droite! Wouhou!
On a eu vraiment beaucoup, beaucoup de plaisir à rouler sur cette route. Étonnement, on n’a vu aucun accident.
Le pied dans l’fond! Let’s go mon Léon!
Nous avons fait la connaissance de Mathieu, un très gentil petit cousin français qui avait comme amoureuse, une massothérapeute de Pai.
C'est à Pai que nous sommes réellement tombés dans une débauche de nourriture VRAIMENT exceptionnelle!
Pour peu de $$, nous avons mangé comme des rois!
Et comble de joie, avec toute cette marche( environ 120 km au total pendant le voyage) nous avons perdu du poids!
Il y a aussi le fait que notre alimentation a complètement changée pendant nos vacances:aucun produit laitier
( pas de fromage, ni lait, ni yogourt), aucune farine( que du riz et des pâtes de riz)
Et on ne s'est jamais sentis aussi légers et biens!
Voici donc en image: Pai et ses attractions!
Notre première destination fut la ville de Pai.
Pai est sans aucun doute une des villes les plus touristiques de toute la Thaïlande ! C’est une toute petite ville, toute en couleurs et en saveurs! À notre goût, il y avait trop de touristes, mais nous étions tout de même capables de voir que c’était un endroit absolument charmant! Affectueusement baptisée dorénavant: la ville d'Amélie, puisque tout dans cette ville lui ressemble!
Antoine avait réservé une chambre au Pailiformia. Un super Guesthouse (non pas que je tienne à utiliser des anglicismes mais c’est ainsi que sont nommés les hôtels en Thaïlande) situé à environ 10 minutes à pied du ‘’centre ville’’. Nous y avons logé pour environ 20$ la nuit.
Pai fut une suite ininterrompue d’excellents repas, de massages, de cafés et de découvertes!
Nous avons été voir le Boudhas blanc, le canyon de Pai et la chute dans la même journée. On en a monté des marches!
Le Bouddha est très impressionnant et peut-être à cause de sa hauteur, très peu touristique. Nous étions seuls.
Le canyon : pour les gens comme moi qui ont le vertige : abstenez-vous!
C’est fascinant de voir comment 2 cultures différentes gèrent leurs sites touristiques.
Au Québec, un endroit comme le Canyon de Pai serait fermé au publique. Bien trop dangereux!
Pour accéder au sentier, on doit tout d’abord grimper des marches. Ça, ça va.
Mais ensuite pour suivre le sentier dans les montagnes, il faut préalablement passer par un tout petit sentier d’à peine 50 cm de large et bordé de 2 ravins de 300 mètres.
Le tout sans rien pour se tenir!
Dans ma section ‘’Isa repousse tes limites’’ j’étais pas mal au top ce matin là!
J’ai donc courageusement traversé pour m’apercevoir qu’après cet ‘’obstacle’’, plusieurs autres traumatismes m’attendaient.
J’ai abandonné Tony à son sort et j’ai (à mon grand déshonneur) rebroussé chemin à 4 pattes.
Nous avons fait la connaissance de Mathieu, un très gentil petit cousin français qui avait comme amoureuse, une massothérapeute de Pai.
C'est à Pai que nous sommes réellement tombés dans une débauche de nourriture VRAIMENT exceptionnelle!
Pour peu de $$, nous avons mangé comme des rois!
Et comble de joie, avec toute cette marche( environ 120 km au total pendant le voyage) nous avons perdu du poids!
Il y a aussi le fait que notre alimentation a complètement changée pendant nos vacances:aucun produit laitier
( pas de fromage, ni lait, ni yogourt), aucune farine( que du riz et des pâtes de riz)
Et on ne s'est jamais sentis aussi légers et biens!
Voici donc en image: Pai et ses attractions!
Le Pailifornia
Prêts et en tenues pour un super massage à l'école de massothérapie de Pai
Antoine en a bu en TA des banana shake!
Resto typique de Pai: on y mange assis par terre sur des genres de tatamis
LE pub de Pai
Impossible de trouver: déjeuners et cafés au même endroit: on a donc fait ça en 2 étapes.
Soupe traditionnelle du déjeuner.
Restaurant Na's : Hallucinant!
Pendant les 3 derniers mois, Antoine et moi avons lu une trilogie de livre écrite par Ken Follett, je m'étais beaucoup attachée aux personnages et j'étais en train de lui dire que tout ces gens me manquerait. Si on pouvait voir Antoine devant moi, il avait la même expression.
Antoine y'en voulait des fraises! On y'en a trouvé!!
Margaritas!!
10 minutes avant de rebrousser chemin à 4 pattes...
Antoine le brave
Faut être complètement capoté pour y aller! ;-)
Amuseur publique sur qui on peinturait

C'est de cette magnifique vieille dame que nous avons acheté nos tuques si colorées
Et en route vers de nouvelles aventures!!
Isa xx
Isa xx
Bien reposés et en pleine forme, nous quittons Pai pour faire route vers Mae Hong Son et ses charmes. 2 dodos de prévus au Hmong Homestay Resort.
Un hôtel géré par la tribu des Hmong à 30 minutes de la frontière de la Birmanie.
3 heures de route environ. Y’a rien là! C’est tellement agréable de rouler sur cette route en plus!
Antoine me dit : L’hôtel se trouve près de Mae Hong Son mais pas dans la ville, en arrivant à Mae Hong Son, on ira dîner où y’a du wiifii et on regardera sur la carte.
Parfait!
En route vers de nouvelles aventures!
9h00 AM : on part!
La route est sublime!
11h45 : on est déjà arrivés à Mae Hong Son
Wow, ça l’air d’une belle ville! Équipés de notre guide du routard et de suggestions de plusieurs sites internet : on a plein de trucs à voir!
12H30 : On réussit à avoir du réseau et il semble que l’hôtel soit environ à 40 km dépassé de Mae Hong Son.
13 :00 : On arrête et on s’assure auprès d’un marchand que nous avons le bon chemin : regard bovin et interloqué….il ne sait pas. On continue!
14 :00 : on arrête et on demande à un policier : Virez de bord, c’était à Mae Hong Son.
15H00 de retour à Mae Hong Son, on retrouve du wiifii et on voit très bien que c’est tout près de Khun Yuam. On repart
16h30 : On a faim. Mais techniquement, on est presque arrivés!
Selon la carte, l’hôtel est sur le bon chemin. De plus, Antoine avait lu que c’était vraiment mal indiqué.
On continue, on roule, on roule….on voit : Khun Yuam : 30 km .
On arrête demander notre chemin à des commerçants unilingues dialecte Thaï. Le langage des signes, ne fonctionne pas vraiment.
Pas de réponse.
On arrête dans une bâtisse qui nous semble gouvernementale mais le préposé semble avoir peur de nous, il ne veut pas sortir mais ouvre sa fenêtre et nous fait signe de virer de bord.
Arrivés à Khun Yuam. On cherche la route 1337.
Il est 17h30.
Pas de routes 1337 ici.
On dépasse Khun Yuam.
On arrête demandé à un policier dans un poste de police. On lui montre la carte : c’est LÀ qu’on veut aller. Son regard s’éclair : Mae Hong Son!!!
Non! Pitié! On y est allé 2 fois!
On continue…
On arrête demander à d’autres commerçants, toujours en montrant la carte, eux, visages réjouis, fiers de savoir où c’est : Khun Yuam!!!!!
Non pas Khun Yuam! Ni Mae Hong Son!!!!
Un poste de contrôle de l’armée Thaï : Yeah!!!
On refait le même manège avec notre carte. 3-4 soldats se creusent la tête et se parlent entre eux. Et finalement le verdict tombe : Khun Yuam!!!!!
Non!!!
On le sait que ce n’est pas là!!!
On continue à chercher la cristie de route 1337!
On rit pour rien, on a faim, on est tannés mais en même temps, on trouve ça fascinant!
On trouve finalement un panneau : route 1337!
Wouhou!!! On hurle de joie!!
Y’a encore un poste de contrôle frontalier pour l’emprunter.
Le douanier (complètement saoul) ne cesse de nous répondre : Let’s go, happy happy! Let’s go Happy happy!
Peu importe ce qu’on lui dit, c’est sa réponse invariable.
Il est 19h30. Le soleil se couche.
On roule, on roule, on roule…maintenant, il fait noir. On voit des lumières! On se stationne dans une cour, y’a des jeunes filles dehors. Quand elles voient Antoine, elles partent en courant!
Une adulte s’approche de nous, elle semble sur ses gardes. On comprend que nous sommes dans la cour d’une école de fille à la frontière de la Birmanie.
Et nous, on cherche un hôtel!!
On repart, on voit un feu : c’est là!
Antoine débarque et va voir, revient bredouille, c’est une famille qui veille et se fait à manger près du feu.
On continue, la trail devient un chemin de bois perdu, rocailleux et moins large que l’auto.
On est pas mal certains d’être entrés en Birmanie par la voie forestière! Et là, on arrête plus de rire! Il est 21h00. Ça fait 12 heures qu’on cherche notre hôtel.
On se dit que c’est pas mal de changer des plans.
Déçu mais avec le sentiment d’avoir persisté plus que la plupart des gens, on retourne vers Khun Yuam!
Ville sans resto! On se retrouve à souper dans une chambre d’hôtel prise à la dernière minute, des plats préparés du 7/11, les dépanneurs Thaïs!
Bin savez-vous quoi? La bouffe est tellement bonne en Thaïlande, que les plats préparés des dépanneurs sont meilleurs que le Thaï express!
On n’a jamais trouvé notre hôtel. Jamais jamais! Je me demande si elle existe vraiment.
Ce fut tout de même une magnifique et très drôle journée!
Voici donc en photos les derniers jours de notre merveilleux voyage en Thaïlande : retour vers Chiang Mai et départ vers Bangkok. Nous avons passé 5 jours dans cette mégapole colorée, bruyante, intéressante, rapide, pleine et différente. Fantastique!
Un p'tit tour à notre ambassade, histoire de voir si on les paye pour de la vraie job ;-)
Petite rue en bordure du petit resto où nous allions manger dans le quartier Nana. Non, c'est pas large!!
On niaise pas avec le roi :)
On se demandait juste QUI pouvait acheter se genre de cadre et le rapporter chez lui.
C'est pas ehhh.....ergonomique.
Le fleuve Chayo Praya.
On s'y promène en bateau pendant des heures pour quelques sous.
Au menu: catfish...voir dans les autres photos, où est pêché ce catfish!
Les thaïlandais utilisent beaucoup le bateau comme mode de transport en commun
Les moines en bateau, on trouvait ça très drôle!
Spécial MAPAQ!
Indicible o.O agrandissez la photo, ça vaut la peine.
Le palais royal
NOTRE station!
Même Ronald fait des wy!
Encore de l'excellente bouffe! ( on étaient encore à Chiang mai)
Une super belle table de nourriture coréenne...
On est en Thailande...
C'était dégueulasse! HAHAHAHA!
Retour à la maison! Bien contente d'avoir retrouver ma doudou...et on allait en avoir besoin!
Tous les vols vers Montréal annulés pendant 3 jours! On squatte l'aéroport de Chicago!
Enfin: on part!!!





































































































































































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