Cher Napo, mon beau garçon
Ça s'est passé le 15 avril 2016 vers 11:00 am.
Tu nous as quitté. Pour toujours.
Tu nous manques.
Plus que c'est possible d'imaginer.
Quand je pense à toi, j'ai une grosse boule de peine dans mon ventre.
Tu n'étais pas juste un chien. Tu étais mon ami.
Mon beau garçon. Tu étais un membre de notre famille.
Tu étais l'ami de tout ceux qui te connaissait.
Tu étais un clown aussi. Tu faisais rire tout le monde.
Tu étais un amoureux des gens.
Tu réussissais à charmer tous ceux que tu rencontrais.
On est tenté pour se réconforter de croire qu'il existe un paradis pour les toutous.
Si effectivement il existe, le tien sera fait de cantaloups, de yogourts, de morceaux de fromage et de beaux sofas moelleux.
Avec des tonnes de personnes pour te faire des caresses.
Et Stevie Wonder y chantera avec les Cowboys Fringants, parce que tu tripais quand tu les entendais.
Et un jour, tu nous retrouveras.
Si la vie est bien faite, tout ceci sera vrai.
Mon beau garçon...on en a vécu des choses toi et moi.
Près d'un quart de toute ma vie aura été vécue avec toi à mes cotés. L'un ne venait pas sans l'autre.
Te souviens-tu de toutes ces années?
Quand je suis allée te chercher le 2 janvier 2006, je t'ai promis que je prendrais grand soin de toi. Pour toute la vie.
J'étais loin de me douter ce jour là quelle belle histoire était en train de prendre vie.
Je veux me souvenir de tout ceci .
Je veux me souvenir qu'un jour, on est allés chez le vétérinaire et qu'il a dit que tu étais beaucoup trop gros.
Tu avais 2 ans. Tu pesais 100 livres! J'ai donc décidé d'aller adopter une petite sœur pour que tu fasses encore plus d’exercices. Marguerite est arrivée dans ta vie. Ta belle fleur.
Vous étiez 2 inséparables. Tu la défendais et elle prenait soin de toi.
Un an plus tard, tu avais perdu 30 livres!
Tu m'as suivie partout dans toutes mes aventures qui étaient aussi les tiennes.
Tu as assisté à notre mariage, tu as nagé dans les océans Pacifique et Atlantique, dans la mer de Cortez, dans des dizaines de lac et rivières , tu as grimpé des sommets à Terre Neuve , tu as fait de la voile même si tu avais peur, tu as vu tous les coins et racoins du Québec, un grande partie du Canada, des États-Unis et du Mexique. Encore, il y a quelques jours, tu courrais après un petit lièvre dans un camping du Nouveau-Mexique.
Tous ces beaux souvenirs m’accompagnent quand je pense à toi. Mais le plus beau souvenir c'était ta présence à coté de moi. Apaisante, réconfortante, aimante et rassurante. Malheureusement le temps va passer et les souvenirs aussi beaux soient-ils vont s’estomper. Pour pallier un peu à ce phénomène, je me suis fait une petite liste de tout ce que je souhaite ne pas oublier de toi.
- Ton nez avait décoloré avec les années
- Tu avais un spot parfait pour les bisous juste en bas du front et presque entre les yeux mais juste un peu plus haut et c'était très doux
- Tes pattes sentaient toujours les doritos . Ouach!
- Tu faisais un drôle de bruit quand on se couchait sur toi, comme si tu dégonflais, ça nous faisait beaucoup rire
- Quand tu étais dehors et que tu voulais qu'on te fasse entrer tu sautais dans les airs pour qu'on te voit dans la fenêtre et tes oreilles volaient par en haut. Tu ressemblais à un gros Gremlin!
- Tu avais peur des portes. Jamais tu n'aurais pousser, même entrouverte, une porte avec ton museau. Tu laissais cette périlleuse prouesse à ta sœur, Marguerite.
- Tu n'étais pas le chien le plus audacieux qui soit, sauf quand il était question de nourriture. On t'a déjà vu sauter d'une falaise de 15 pieds, quand tu avais 8 ans au parc du Mont Royal , pour un morceau de cantaloup. Tu nous avais beaucoup impressionné
- Quand Antoine se levait le matin et que je restait couchée, tu prenais sa place à coté de moi, comme si pour toi : un mâle par lit c'est bien assez!
- Si tu avais pu parler, tu aurais dit : Moi j'me sens jamais de trop! Tu grimpais sur nous et tu t'écrasais comme si tu pesais 2 livres. Mais tu en pesais 70.
- Le matin, tu descendais en bas avec nous et Marguerite et quand on vous disait : avez-vous faim? Tu nous répondais en jappant 9 fois. Toujours. Avec ton museau vers les ciel et tes fesses qui se dandinaient de joie.
- Tu jappais aussi de bonheur quand tu rencontrais des gens que tu aimais. En faisant des sourire.
- Quand Marguerite est arrivée dans ta vie, elle était un tout petit bébé d'à peine 6 livres et toi déjà un grand garçon. Tu la prenais dans ta gueule pour la faire monter les escaliers.
- Tu aimais Marguerite de tout ton cœur. Tu la laissais te laver 4 fois par jour. Tu en étais même devenu paresseux. Avec les années, on se demandait si tu savais encore le faire toi-même.
- Tu étais le champion mangeur de mouches en plein vol
- Tu adorais Stevie Wonder parce que tu avais un toutou qui chantait Signed Sealed Delivered I'm Yours
- Tu avais peur des marches. En fait, tu avais peur des marches d'en haut. Donc tu commençais à monter et tu redescendais vite vite vite. Et tu pouvais le faire 10 fois. Ça nous faisait dire : ouais...il est pas SI brillant!
- Quand on te demandait de faire des bonhommes, tu t'assoyais sur tes pattes de derrières et tu levais tes pattes d'en avant. Tu avais l'air tellement fier de cette réussite!
- Ta voix, parce qu'on vous faisait parler. Ta voix qui nous accompagnera toujours. Bonne nuit!
Je pense qu'il y a beaucoup trop de chose que je veux me souvenir. Mais il y en a surtout beaucoup que je ne vais jamais oublier. La fin de ta vie a été tellement rapide que j'ai encore de la misère à croire que je ne te reverrai jamais. Antoine et moi t'avions promis que tu reverrais ta maison et ton gros sofa beige. Et surtout ta belle Loulou que tu aimais tant.
On a tenu notre promesse.
Ce matin du 15 avril, on t'a emmené chez le vétérinaire parce qu'on voulait que tu guérisses. Jamais on n'a pensé que ce serait le fatidique jour de la Piqûre. Cette piqûre dont on vous parlait à toi et Marguerite et qu'on trouvait drôle tellement elle était irréelle. Parce que pour nous, c'était impossible de vous faire euthanasier. Dans nos têtes naïves, vous étiez éternels.
Et pourtant... c'est ce que l'on a fait. Parce que tu souffrais beaucoup.
Et que c'était pas quelque chose qu'on pouvait guérir .
L'ultime geste d'amour.
T'aider à partir et cesser de souffrir.
Ton départ fut à ton image. Rempli d' amour. Serein. Paisible. Entouré de ta famille. Tous couchés en boule autour de toi comme on le faisait toujours à la maison. Tu me regardais dans les yeux et je ressentais tout l'amour du monde pour toi et une peine si grande qu'elle est encore présente à chaque instant.
Tu m'aimais inconditionnellement, je le sais Napo.
Et moi aussi.
J'ai fermé tes petits yeux ornés de ces si jolis petits cils blonds pour la dernière fois. J'ai senti ton gros nez dans mon oreille respirer pour la dernière fois. C'était la fin d'une grande partie de ma vie.
Au revoir mon gros garçon.
Tu vivras pour toujours dans le cœur de tous ceux qui t'ont connu.
Je t'aime















































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