7 janvier 2016 : Départ!
Debout à 3h30 du matin, c’est pas le cadran qui nous a réveillés, mais la
fébrilité.
Départ de chez Nath et Claude, le West a passé le début de
l’hiver dans leur entrée.
6h00 pile, on quitte St-Jean. Le passage aux douanes s’est
faite comme un pet!
Premier constat, dès notre départ : la gauge de la
température du moteur ne fonctionne pas. Pas trop étonnés, toutes les aiguilles
du tableau de bord ont fait un jour ou l’autre un petit party improvisé. Pas
grave.
Traverser les Adirondack fut une épreuve thermique. Faisait
frette en esti!
J’avais commencé ce texte le premier soir de notre voyage,
il y a maintenant 4 jours.
Nous sommes rendus environ à 30 miles après Houston.
Concernant l’épreuve thermique du début, elle fut de courte
durée. Nous avons rapidement perdu la neige, tout de suite après New York.
Nous avons donc traversé les états de New York, le Maine, la
Pennsylvanie, la Virginie occidentale, la Caroline du nord, la Caroline du sud,
la Géorgie, l’Alabama, Le Mississipi, La Louisiane et nous voilà au Texas ! Pas
pire hein!
On se trouve vraiment chanceux de vivre cette aventure. On a
la chance de voir toutes les saisons en très peu de temps. Pas juste les
saisons mais aussi plein de culture différente, de villes différentes.
Certaines qu’on connaissait de nom et qu’on est bien content de traverser.
Ce qu’on a retenu entre autre : Les panneaux
publicitaires sur le bord des autoroutes sont vraiment fascinants ! Ce n’est
vraiment pas comme ‘’chez nous’’
South of the border
South of the border
Comment je pourrais bien vous décrire cet endroit ? C’est
une halte routière complète mexicaine en Caroline du nord (on cherche encore le
lien), le royaume de la cochonnerie à vendre mais avec des services
intéressants pour nous tels que : endroit pour laver le Westfalia, parc à
chien pour les besoins de nos amis, toilettes.
Mais ça ne s’arrête pas là, y’a un parc d’amusement avec des
manèges, un mini zoo, un camping, un sombrero ou tu peux monter dedans et avoir
une magnifique vue sur …l’autoroute, plein de restos et comme je disais plus tôt :
des tonnes de boutiques pour acheter des affaires trop chères telles que :
feux d’artifices, chandails mexicains, bijoux mexicains, artisanat mexicain
etc…
Bref, tu te sens obligés d’arrêtera à cause des publicités
qui piquent ta curiosité, t’es content d’être arrêté parce que faut y aller au
moins une fois, mais tu ne vas pas y retourner.
À partir de la Géorgie : Y’a des autos abandonnées
PARTOUT sur le bord des routes. Photos à l’appui. On ne les a pas toutes prises
en photos, mais on a dû en voir au moins une centaine. Pis pas des voitures maganées
là! On a même vu une Jaguar!
Y’a des nids de fourmis aussi ! Sur le bord des routes, y’a
PLEIN de grosse fourmilières. Au 15 pieds environ.
Qu’est-ce qu’on a vu aussi de drôle ? Un Poulet frit
Kentucky sous forme de buffet : all you can eat!
Les bestioles mortes sur le bord des chemins ici, ce n’est
pas des moufettes, mais des tatous .
Encore les panneaux de publicité sur le bord du chemin :
beaucoup d’appel vers Jésus, d’ailleurs ici, y’a plus d’églises que de Tim
Horton par chez nous.
Étant donné qu’il y a beaucoup de casinos, on a vu des
panneaux publicitaires qui incitait à aller échanger un auto contre du cash
pour se ‘’refaire’’…Hey oui!
Les bayous, que sont les bayous? Je vais péter le mythe
romantique : ce sont des gros marais. Chez nous, on dirait des swonpes.
Mais à grandeur Costco!
Y’en a tellement qu’ils ont fait des autoroutes sur des
ponts pour passer par-dessus. On a passer sur un pont de bayou qui avait 26 km!
Antoine était vraiment impressionné. Moi aussi.
Houston est une grosse ville. Les autoroutes y sont vraiment
impressionnantes : 8 voies de chaque cotés à certains endroits. Les
échangeurs sont gigantesques ! Et on dirait qu’ils sont tous flambant neufs.
Voici nos endroits pour dormir depuis notre départ :
Première nuit : Flying J à Carmel Church en Caroline du
nord
Deuxième nuit : Walmart super centre en banlieue de
Comlumbia en Caroline du sud
Troisième nuit : Sur le bord de la mer à Gulf Port en
Lousianne
Quatrième nuit : Flying J 30 miles dépassé Houston sur
la 10 Ouest ( sortie 732)
Coté budget, on n’a pas beaucoup de dépenses sinon le
diesel. Ici il coute + ou – 2,00$ le gallon
Pour les amateurs de bières : ça a pris du temps avant
qu’on trouve de la bonne bière. On a trouvé notre bonheur hier, avec une IPA
brassée à Houston : Hopadillo. Excellente !
Nous sommes maintenant rendus au jour 7 de notre aventure.
Aujourd’hui : on fait la grosse vie sale En Californie!
Depuis Houston, on en a vu des choses!
Par exemple : chez nous, on est habitués de voir des
pancartes à l’entrée des dépanneurs où c’est écrit : étudiants : 2 à
la fois, laissez vos sacs à la caisse, on carte tout le monde…ect…
Ici y’a des pancartes qui disent que t’as pas le droit
d’entrer avec ton gun.
…
Une particularité belle et fascinante : les échangeurs et
les viaducs, des vrais œuvres d’art ! C’est illuminé de toutes les couleurs,
ils ont décoré leurs autoroutes ! Y’a des fresques en céramiques, des dessins, c’est
propre et c’est surtout super beau. Spécialement à Tuscon, Houston et San
Antonio (de nuit, pour les couleurs flamboyantes des lumières sur les routes)
On est entré dans le désert en sachant qu’on s’en allait
vers là mais on imaginait pas qu’on trouverait ça aussi WOW! Des vrais
cactus!!! Et de l’aridité en veux tu en v’là!!
On a passé 2 journées complètes à rouler dans des superbes
décors dont on ne se tannait jamais.
Depuis notre départ, nous avons changé d’heure 3 fois. Ce
qui fait que nous sommes décalés de 3 heures par rapport au Québec. 3 heures de
moins. Vu que ça s’est fait vite et sur la route, on n’est pas encore super
habitués. Ça fait que vers 19h30, on dort deboute, et à 4h30, on est réveillés.
Aujourd’hui, on se repose dans un camping super chic de El
Centro en Californie ( 25$ la nuit). Antoine a fait le changement d’huile et
moi le ménage du westfalia. On a fait une brassée de lavage et surtout :
ON A PRIS UNE DOUCHE!! On s’était pas lavés depuis notre départ. Ça fait du
bien!!
J’écris tout ceci la face au soleil en me disant que je
devrais me mettre de la crème solaire…pas facile la vie! Hahaha!
Demain matin, on ramasse tout et on s’en va aux douanes.
Mexicali est à environ 10 miles d’ici (ici, tout est calculé en miles. 1 mile =
1.6 km à peu près). On a hâte!!
Coté dodo :
Cinquième nuit : Flying J en banlieue de San Antonio
Sixième nuit : Camping desert trail rv park
Septième nuit : Camping desert trail rv park
Coté mécanique : tout va bien! Le changement d’huile
est fait et le West nous emmène où on veut aller avec générosité et dévouement
!
Jusqu’à maintenant, on avait un forfait USA pour le cell,
donc on textait nos familles et amis, pendant les longues heures de route. Mais
dorénavant, c’est terminé ! On s’en va dans la sud de la Baja California et on
donnera des nouvelles selon les wi-fi disponible.
On vous laisse regarder ce début de belle aventure.
On est tellement heureux! On espère que vous aussi
XXXX Isa, Antoine, Napo et Marguerite
Les fameuses douanes terrestres mexicaines !
On s’est dit que ça valait la peine de faire un article
juste pour cet épisode.
Y parait que…
Y parait que les douanes mexicaines c’est vraiment long à
passer, planifies-toi une journée pour ça.
Y parait que c’est vraiment dangereux les douanes mexicaines
Y parait que les douaniers ne sont vraiment pas commodes au
Mexique
Y parait qui faut passer en gang
Y parait que les douaniers sont corrompus et qu’ils veulent
te voler de l’argent
Y parait qu’ils peuvent fouiller ton véhicule et cacher de
la drogue dedans pour que tu te fasses pogner plus loin par un autre policier
corrompu.
Y parait que les formalités c’est vraiment compliqué
Bref, y parait que c’est pas une bonne idée pantoute de
passer les douanes terrestres mexicaines.
Notre expérience :
On est arrivés à la douane de Calexico en Californie vers
9h00 am.
Un peu nerveux tout de même, vu tous les : y parait que
qu’on avait lu sur les zinternets et entendus dire.
Mais on était prêts !
On avait des certificats de bonne santé pour Napo et
Marguerite, des papiers de mise à jour de leurs vaccins.
Des papiers de mon neurologue en 3 langues pour mon
médicament pour la SEP
Des papiers pour l’importation temporaire du véhicule
Des papiers d’assurances du West
En tk, juste pur vous dire, on avait une mini filière de
papier pour les douanes.
On avait fait tout le ménage la veille du West.
ON ÉTAIT PRÊTS !
À notre arrivée une sirène s’est mise à sonner et des
douaniers nous ont fait signe de prendre une allée.
Nous avons arrêté le West et le douanier, très souriant et
très gentil nous a demandé d’ouvrir la porte. Je ne dirais pas qu’on s’est fait
fouiller, on a plutôt été la cible de sa curiosité je crois. Il nous a demandé
d’où on venait et il était vraiment impressionné quand on lui a dit. Il a
flatté Marguerite, a regardé à l’intérieur, même pas rentrer dedans le West et
ensuite, il nous a dit de nous stationner et d’aller à l’immigration.
Nous voilà donc à l’immigration. Un douanier, encore super
souriant, nous explique qu’on a des papiers à remplir. On donne nos passeports,
il voit qu’on vient du Québec.
Haaaa French Canadian!!
Ça semblait beaucoup lui plaire ! Il s’est mis à nous parler
en français!!!
Et il s’excusait même d’avoir un français moyen.
On a payé la taxe d’entrée de 25$ US par personne, il nous a
donné un reçu sans qu’on ait besoin de lui demander et c’était fini.
On a remonté dans le West, tout ceci a pris environ entre 7
et 10 minutes.
On a eu besoin juste de nos passeports.
On a ensuite traversé Mexicali et nous sommes descendus vers
le sud.
Jamais on ne s’est sentis menacés. Au contraire, tout le
monde a été super gentil et ont facilité notre entrée au Mexique.
Est-ce qu’on a été chanceux ?
Sommes-nous une exception ?
Est-ce que les USA font de la désinformation pour conserver
les touristes hivernaux ?
On sait pas!
Le paradis c’est surement ici.
Ça fait maintenant 5 jours que nous sommes au Mexique. Le
Mexique de l’autre côté, on l’appelle : l’autre Mexique. Le Mexique ici, c’est
aussi un autre Mexique. Le Mexique qui nous fait penser un peu à la Gaspésie.
Sauvage, grandiose et enivrant.
Il y a très peu de touriste ici. Cette belle péninsule
mexicaine est bordée à l’est par la mer de Cortez et à l’ouest par le
pacifique. Et en son milieu : le désert. Pas un désert comme aux USA où il y a
des stations-services et des mac do à toutes les sorties. Les déserts des USA
sont magnifiques aussi, mais ici on ressent : le vrai désert. Des forêts de
cactus et des aloès sauvage plus grand que nous. Des chaines de montagnes
arides et hostiles à toute forme de flore autre que celle qui pousse dans la
sècheresse.
Comme nous ne sommes ni téméraires, ni trop audacieux et que
nous restons vigilants, la première journée a été destinée à s’éloigner des
douanes. Sur internet, on avait vu que la route 5 n’était pas asphaltée et que
sans 4 x 4, c’était impossible. C’est donc avec une grande joie, qu’on a
constaté qu’ils avaient fait l’asphalte très récemment.
Effectivement, la route 5 était toute neuve ! Ici en dehors
des routes principales, le concept de la route en asphalte est assez méconnu et
on doit encore s’y faire. Les routes sont en terre battue. Et quand on voit une
pancarte qui nous indique un endroit intéressant, on ne doit pas s’attendre à
vois une route asphaltée pour nous y mener. La trail que tu vois à côté de la
pancarte, bin c’est celle-là que tu dois prendre.
Même chose pour les villes. On voit les noms sur les cartes,
on voit les pancartes sur les routes et quand on y arrive, on se dit : on doit
être en banlieue…et ensuite, y’a plus rien. Ha bon…c’était ça la ville.
Notre premier soir ici, on a vu une pancarte : Camping Papa
Fernandez.
On tourne et on finit par arriver dans ce qui ressemble le
plus dans nos modèles de référence à une cour a scrap.
On cherche ‘’l’office’’ et Antoine finit par me dire :
voyons, y’a pu de camping. Y’a personne ici. (Voir les photos pour comprendre).
Soudainement, un homme sort de la cabane et on lui dit qu’on veut camper : pas
de problème qu’il dit! C’est l’autre bord de la cote. Et là, quand on a vu
l’autre bord de la cote, on s’est vraiment sentis au paradis!!!
Nous étions devant la mer, seuls avec pour seul témoin, des
otaries qui jouaient devant la plage.
Bref, c’est pas mal toujours comme ca ici : rien n’a l’air de
ce que c’est et ce qui est inscrit , souvent n’est pas là.
Si c’est écrit vinos sur une pancarte, bin ça se peut qu’il
n’y ait pas de vin à vendre…c’est comme ça. Et par contre, si tu ne vois qu’une
petite trail, bin ça peut te mener au paradis.
Des fois, on croise une pancarte ou c’est inscrit par
exemple : Santa Rosalita 48 km. On roule un peu et on en recroise une : Santa
Rosalita : 53 km. C’est comme ça, faut pas chercher à comprendre. On renonce!
Présentement, on est à Mulege, sur la côte de la mer de
Cortez. On a trouvé un camping assez fantastique. C’est dans une lagune et
c’est très calme. On peut se faire des feux de camps. On est environ une
trentaine à y camper. Y’a d’autres québécois, mais surtout des gens de la
Colombie britannique et nos voisins viennent de l’Arizona. Tout le monde a
beaucoup de chiens. Donc ils peuvent jouer tous ensemble en liberté. Pour
l’approvisionnement, y’a des mexicains qui passent pour nous vendre toutes
sortes de trucs. De l’eau, des crevettes, des fruits, des légumes, des pains au
bananes, des rides pour aller voir des baleines ou des dauphins, des tapis
tissés à la main etc…
Ici, y’a pas de grosse épicerie. Leurs grosses épiceries
sont même pas grandes comme nos gros dépanneurs. On s’y habitue. On achète le
frais des mexicains sur la plage et on va dans les épiceries pour le lait, le
fromage, le pain etc…
Y’a 2 petits restos sur le camping. Hier, on a été déguster
une succulente margaritas sur la terrasse. Y niaisent pas avec la téquila en
tout cas, après juste un verre, on a eu de la misère à se lever de nos chaises
!
Quand j’étais en sixième année, on a dû apprendre un poème
par cœur, je m’en souviens encore : Un sourire ne coute rien mais a une grande
valeur, il enrichie ceux qui le reçoive sans appauvrir ceux qui le donne.
Ici, ça fait beaucoup de sens. Étant donné la barrière
linguistique, on finit souvent par se dire : on va sourire, y vont être
contents! Pis ça marche tout le temps !
On n’a ressenti aucune hostilité de la part des mexicains.
Ils sont tous tellement gentils ! Et souriants. Eux aussi ont dû apprendre ce
poème en sixième année! Sur les autoroutes, il y a beaucoup de barrages
militaires. Encore là, c’est impressionnant, parce que y’a des gardes armés
avec des mitraillettes. Mais ils sont toujours très gentils et aidants. Aucun
souci.
Tout de même, on reste vigilants.
Concernant la barrière linguistique, en deux génie que nous
sommes, on pensait avoir pensé à tout, mais on a oublié de s’apporter un
dictionnaire français/espagnol. Ça donne quand même lieu à des moments cocasses
puisque pour nous faire comprendre, bin on mime ce qu’on veut.
À l’épicerie la semaine passée, on a mimé un bœuf pour avoir
un steak…la commis à la boucherie trouvait ça très drôle !
Faire notre premier plein de diesel fut un méga projet !
Faut-tu payer avant ? Est-ce qu’on le met nous-même ? Est-ce qu’on doit
attendre le pompiste ? On dit comment : plein en espagnol? On paye où ? COMMENT
CA MARCHE ??
Encore là, on souriait, on riait même ! Et c’est devenu un
moment comique pour tout le monde!
On apprivoise aussi le concept de : aucun stress. Y’a pas
d’heure ici et y’ aucune attente. On n’a qu’à combler nos besoins quand ils se
présentent. On se rend compte que c’est ancré en nous les stress même et
surtout quand il n’a pas lieu d’être. Par exemple, Napo et Marguerite vont
jouer avec les voisins et j’ai peur que ça les dérange. Mais non…leurs chiens
viennent chez nous aussi et eux, ça les inquiète pas. Même au resto, ils
viennent sur la terrasse avec nous pis ils rentrent en dedans si ça leur tente.
Autre exemple. Hier, on est arrivé ici et y’avait personne à
l’entrée. On a demandé à un campeur : on paye où ?
Réponse : moment donné quelqu’un va venir te voir.
Personne n’est encore venu !
Trop d’organisation rend fou ! On devient esclave des
cadres. Ici, ça nous ressemble ! On s’y sent bien !
J’écris ceci présentement assise sur la plage en buvant mon
café, et en regardant les dauphins sauter et s’amuser dans la lagune. C’est la
première fois de ma vie que je vois des dauphins en liberté. Napo et Marguerite
qui courent et plongent dans la mer en essayant d’attraper les pélicans qui
sont nombreux et nous font le plaisir de faire des vols synchronisés et
majestueux. Mon tendre époux lit paisiblement, couché les pieds au soleil.
C’est-tu pas beau la vie ?
xxx
Bon, on en est venus à un accord : c’est vrai que le Mexique
est dangereux. C’est dangereux de trop aimé ça!!
Toujours au camping Playa Santispack, on fait vraiment la
grosse vie sale!
Ce matin, on s’est réveillés en même temps Antoine et moi.
Il faisait encore très noir. Les étoiles étaient fabuleuses. On cherche le
chaudron dans le ciel( la grande ours) mais on n’arrive pas à un consensus…Il
semble y avoir beaucoup de chaudron ici.
On pensait que c’était le milieu de la nuit, mais non. Il
était 6h15. Le soleil se lève tard ici. À notre passage à Baja sud, on a
rechangé d’heure. Donc pour nous, il est maintenant 2 heures de plus tôt que
chez vous. On se couche toujours très tôt, donc on est toujours debout très
tôt.
La vie se passe tranquillement ici.
Le petit café du matin, puis on fait nos petits trucs.
Tiens…aujourd’hui, je vais tenter de faire du pain à la poêle. Antoine bizoune
sur notre douche solaire qu’on va essayer pour la première fois. (Ça va aller à
demain finalement, le gars de l’eau est pas là! Hahaha)
Tantôt, notre voisin qui vient de l’Arizona nous a offert de
nous prêter son kayak de mer double. On est donc partis en Kayak pendant à peu
près une heure et demi. On a vraiment triper!!Faut en faire le matin parce qui
vente moins. Dans ce temps là, on ferme tous les rideaux et on ouvre le
moustiquaire du toit et Napo et Marguerite nous attendent dans le west, très
sagement.
On lit, on se baigne, on fait des exercices, on plonge voir
les poissons, on prend des marches. On va au petit resto boire une margaritas
en fin d’après-midi. On joue au dés. On popote. Des fois on fait des siestes
quand il vente fort, on laisse la porte de derrière ouverte et c’est vraiment
cool de sentir le vent sur notre visage et le soleil en même temps. On a
rencontré d’autres québécois qui campent ici depuis 5 ans. Suzanne et Serge.
Ils ont environ 70 ans, y viennent de ValDor. Ils passent l’hiver ici. On est
supposé jouer au yum avec eux demain. Hahaha. Gros projet!
Serge fait beaucoup de kayak lui aussi. Hier il nous
dit : si tu vois un gros gros requin baleine : sautes dessus!! Tu vas
triper!!
Heeee, non merci! On s’est dit tous les 2 que ça faisait pas
partie de notre bucket list de ‘’faire’’ du requin baleine!
Le temps est
merveilleux. Très très chaud le jour et frais quand le soleil se couche.
Le soir, on écoute sons of anarchy sur le portable.
On a finalement payé le camping. Le gars est venu nous voir
en vélo après 2 jours. Pas trop stressé! 8$ par jour.
Antoine découvre le bonheur de manger des avocats. Ici, ils
sont divins! On a presque fini de manger notre kilo de crevette. On va surement
réinvestir dans cette entreprise!
Hasta la proxima!
xxxxx
ps: on ne peut pas vraiment mettre de photo, les zinternets sont trop lents!!! xxx
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