Y’a rien que
les fous qui changent pas d’idée.
On a quitté Los
Ayala pour un supposé paradis
paradisiaque. On y allait en éclaireurs pour y emmener Amélie et Maude quand
elles vont venir et on se disait : ouais, ça va être long d’emmener les filles
là, mais ça doit valoir la joie! On avait hâte, on avait faim, on avait chaud
et on avait soif!
Nous avons fait
un arrêt au Walmart de Puerto Vallarta pour faire le plein de provision. Encore
une fois, on se rend compte que la réglementation MAPAQ ne tient pas la route
ailleurs que chez nous. La viande crue ( poulet, porc, bœuf) se trouve dans les
allées non réfrigérées et elle est non emballée, genre à coté des DVD et des
bobettes de p’tit bébé. Lousse de même. Pogne toi le morceau ( chaud) que tu
veux et enjoy mon homme! Le E coli, les staphylocoques, le clostridium et la
salmonelle, ça l’air que ça traverse pas les douanes.
On en a pas
acheté ;)
Donc, effectivement
le trajet fut excessivement long, 5-6 heures dans la montagne avec une route
heavy metal qui tournait en malade avec des ravins et des précipices de chaque
cotés!
Pour ensuite
tomber sur un chemin de garnotte pas entretenu pour 40 km. Tout ça, sans avoir
déjeuner, à 30 et quelques degrés. On n’est pas toujours des génies!
Donc, on
arrive, et là, on se rend compte que y’a pas de place pour le westfalia. C’est
un hôtel. Ça disait camping sur internet mais c’était pour des tentes. C’est
hyper cool et beau, mais le gars nous dit : stationnez-vous en arrière de la
bâtisse. On fait ça, mais cristi on est stationné dans les vidanges sur un
immense nid de fourmis. On a toujours faim, soif, chaud mais la hâte a fait
place à la déception.
En parallèle de
tout ceci, on se rend compte que notre belle Marguerite a pogné une infection
urinaire et qu’elle doit souffrir le martyre à chaque effort de pipi qui se
font au 3-4 minutes environ. Ça va pas bin.
On mange pis on
décide d’aller se baigner. La plage devait bin faire plusieurs km et elle était
belle à couper le souffle !! C’était magique ! Et y’avait PERSONNE ! Bon,
peut-être que c’est vraiment le paradis finalement. On est des gens optimistes!
Y’a des grosses
grosses (lire : énormes) vagues. Donc, on entre dans l’eau pour s’apercevoir
assez rapidement qu’on n’est pas trop sûr qu’on va en ressortir, c’est méga
dangereux. Pour ça que y'a personne !!! Les vagues sont bin trop fortes ! Napo
en plus, pour une raison obscure, insiste pour venir se baigner avec moi et me
grafigne tout partout. Bon, on peut pas se baigner.
Mais la place
en tant que telle était vraiment cool. Mais plus ça allait et moins ça allait.
Ce qui devait être un spot de rêve était devenu une place sur un nid de
fourmis, à côté de la dompe et pas baignable.
Et là, boute de
la marde, on se rend compte que juste à côté de notre spot (à environ 300
mètres), y’a un évènement red bull. Étant donné que c’est la fête de la
constitution en fin de semaine, c’était la fin de semaine de rave red bull au Mexique
! 3 jours de rave 24/24 non-stop, avec
400 douch bags beaucoup trop musclés et leurs pitounes !
Finalement on
boit une couple de verre au bar, avec une amie qu’on s’était fait dans la
journée. Pis on se disait que c’était dommage que la mer était pas baignable,
la plage est tellement belle! Et là, la musique part. Un cri***de gros rave
avec 400 personnes, des ballounes blanches pis des light stick partout. Du gros gros techno boum boum boum, tchik a
tchik boum boum bizz bizz bizzz avec la base dans le tapis, tsé quand tu sens
la musique dans ta gorge là, pis que les murs de ciment shakent! Bin c’était ça.
Pis des rayons lasers, des stroboscopes grandeur Costco et des lumières qui
font halluciner !
Bon, coudonc! Faisons
contre mauvais fortune bon cœur, c’est aussi ça l’aventure. Allons-nous
promener sur la plage…Et jeter un coup d’œil de loin à ce méga party.
Faque on part,
avec nos 2 fidèles compagnons pis aussitôt arrivés sur la plage, on se rend
compte que Napo a disparu.
Voyons, y’était
la vla 2 secondes. On cherche Napo, on cherche Napo. Et moi je vois les
immenses vagues de la mer, et je sais que Napo adore se baigner pis y fait noir
et je capote un peu. Mais je vois aussi le rave et le potentiel que Napo ait
décidé d’aller se faire flatter et caresser par tout ce monde qui avait popé de
la E (pour ceux qui ne comprennent pas cette phrase : popé de la E est une
expression à la mode chez les gens qui consomment des petites pilules pour
aller danser. E=extasy) et pour qui ça aurait donc été le fun et drôle de
caresser un gros chien !
J’étais en pyj,
toute couettée, en panique, tsé, pas trop le gout d’aller m’immiscer dans un
rave avec trop de ballounes pis du monde qui danse avec des light stick tout
partout et qui se masse à qui mieux mieux en hurlant : NAPOOOO MON BEAU
GARCON !!!! Des plans pour que je me retrouve à faire du bodysurfing sur le
beat d'Umbrella de Rhianna.
Pendant ce
temps, Marguerite essayait de pisser partout. Antoine est retourné faire la
trail qu’on avait fait pour voir si Napo y était et moi je l’attendais à notre
spot de départ. Bref, on capotait un brin. Toujours pas de Napo et Marguerite
qui pissait des lames de rasoirs, tout ça sur un fond de TCHOUDOUDOUDOUDOU BOUM BOUM BOUM BOUM ( TSÉ
DES SON DE SOUCOUPES VOLANTES LA!!) Avec les jeux de lumières en prime! Le
party battait son plein, d’après moi, ça devait s’entendre à 30 km a la ronde!
Les plus wild,
couraient, bin buzzé du party pour se pitcher dans la mer déchainée dans le
noir. Mon histoire ne vous dira pas combien y’a eu de noyés, je le sais pas ;-)
Là, je vois
Antoine sur la plage qui tire littéralement Napo par le collier. Yeah!!! Il l’a
retrouvé. Mais coudonc yé tu blessé????
BIN NON!!
Y’ÉTAIT RETOURNÉ SE COUCHER AU WEST, Y’AVAIT PEUR DU RAVE!!!!!!! Littéralement
TER-RO-RI-SÉ !
C’est drôle
hein!!!!
Faque on est
retournés à la maison (le west est notre maison) avec Marguerite pleine de
pisse et Napo le peureux, soulagés et contents. (On donne des antibios a
Marguerite, on avait prévu que ça pourrait arriver, elle est déjà guérie à
l’heure où j’écris ces mots)
On a donc
refait tout le chemin en sens inverse, retraversé Puerto Vallarta et ses
petites banlieues. Y’a pas vraiment de grosse autoroute où on est. C’est plus
comme la 104 mettons. Et dans la ville de Puerto Vallarta à chaque lumières,
y’a du divertissement.
Lire : des
quêteux.
Mais ils ont raffiné
leurs arts ici. T’as en masse de choix pour te débarrasser de ton p’tit change.
Voici ce que l’on a répertorié :
Des vendeurs de
fleurs
Des vendeurs de
crevettes (oui, au soleil à 30 degrés et sans glacière)
Des handicapés lourds
(y’avait vraiment un malaise là)
Des laveurs de
vitre (mais sans squeegee)
Des jongleurs
en unicycle
Des jongleurs
sans unicycle
Des vendeurs de
tapis
Des vendeurs de
carte géographique grandeur murale
Des messieurs
qui font des ballounes avec du liquide à vaisselle
Encore des
handicapés
Un monsieur pas
de bras qui épluche des oranges et les fait tomber par terre pour faire pitié (ça
marche, y faisait pitié) …
Et tout ça sur
un MÊME coin de rue là !!!
C’est vraiment divertissant
!
Notre p’tit
change est allé au jongleur sur l’unicycle qui arrivait à jongler, à unipédaler
et à pitcher son chapeau dans les airs et le rattraper avec sa tête tout ça en
même temps. Le cirque du soleil devrait recruter dans l’coin.
Nous sommes
donc repartis, ou plutôt revenus à notre point de départ, nous disant que c’est
vraiment ici notre paradis !
Los Ayala, on t’aime!
Peace!
Y'as-tu juste nous que ça fait rire ça?
Puerto Vallarta
Sur la route...
C'était bin beau mais pas commode!
Après ma baignade avec Napo!
Encore Puerto Vallarta
Elles se promènent comme ça, sur le bord de la rue :-)
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