Buenos Dias!
Depuis jeudi passé, notre nouvel ami John, très en forme et king du hikking, vient nous visiter presque tous les jours. Il a des attentions vraiment gentilles et touchantes. Tsé, juste pour nous faire sentir cheap genre.
Ici, au Mexique, c’est pas le paradis de l’écologie. Tout est sur-sur-sur sur-emballé. Et à la caisse, ils te donnent un sac pour un paquet de gomme.
Donc, quand on est allés faire notre marathon, John a vu que pour nous les sacs, c’était précieux. On s’en sert comme sac à caca pour les toutous.
Vendredi, on revient de la plage, et il y a un GROS sac de sacs sur notre table. Cadeau de John. Wow!
En venant nous visiter la première fois, il avait vu les autocollants sur le West. Il avait remarqué celui de Magic Hat, une micro-brasserie dans le Vermont. Donc il nous dit: Haaaa, vous aimez la bonne bière! Y’en a pas ici hein!!
Le lendemain, on revient de la plage, et on a 2 canettes de délicieuse IPA sur notre table! Non mais, yé-tu assez fin!!! John: on t’aime! Le goût du houblon dans nos bouches était comme un petit paradis au paradis.
Parce qu’entre vous et nous: la Corona, ça goûte pas grand chose. Mais ça désaltère.
Lundi, on a eu une journée intense en promenade.
On a d’abord été porter Napo et Marguerite chez Melanie à Lo de marcos pour qu’ils se fassent tondre et prennent un bon bain. Leur rendez-vous durait toute la journée. On est donc partis tous les deux à la découverte des villes voisines. Melanie, celle qui a tondu nos amis, est une femme formidable,elle adore les toutous tout comme nous. On était zéro inquiets de lui laisser nos bébés.
On a commencé par aller à Sayulita chez le vétérinaire pour acheter un traitement spécial contre les puces et les tiques, qu’on allait leur donner après leur rendez-vous.
On n’a pas pris le temps de visiter la ville, c’était impossible de trouver un stationnement. On a donc poursuivit jusqu’à Punta Mita.
Franchement, on n’a pas aimé cette ville. C’est beaucoup trop chic. Y’avait une guérite à l’entrée et sans réservation pour un resto ou un hôtel, tu n’entres pas. Aussi, juste avant la guérite, plein de vendeurs harcelants. Non.
Ensuite, on est descendu vers La cruz de huanacaxtle, encore là, pas grand chose d’intéressant mais le sable y était tout doux, c’était comme de marcher sur du velour.
On a poursuivit notre découverte vers Bucerias.
Et là, on était contents!
C’est une super belle ville, belle plage, avec plein de petits kiosques charmants. On y a dîné d’un cocteles de camarones et d’un ceviche de camarone ( camarone=crevette)
C’était sublime!
Y se casse pas trop le pompom avec des questions du genre permis d’alcool ici. Antoine avant de commander demande: avez-vous de la bière?
Y’avait juste de la corona light.
Ouach. Déjà que la pas light goûte pas grand chose, la light doit goûter RIEN.
Le serveur nous dit: va t’en acheter au dépanneur en face, pas de problème.
Vive le Mexique!
On a passer sur le pont des bisous.
On a vu une madame saoul débouler d’un kiosque, honte à nous: on a rit comme des malades!
J’ai goûté à des cerises mexicaines.
On a vu un resto où ils servaient du café TIm Horton!
On a repris la route, on est retourné à Sayulita, on a trouvé un stationnement, et on a visité.
On a pas trop compris pourquoi y’a autant de touristes là. La plage pue tellement!
Et c’est que de la roche.
Et a 400 mètres de la plage, les égouts se déversent dans l’eau.
Et dans les rues: que des touristes! Enfin, bref, Sayulita, on tripe pas.
De retour à Lo de Marcos, on a été acheté des tortillas fraîches faites maison.
Et là, on était énervés! On avait hate de voir les toutous!!
Ils sont tellement beaux! Ils vont être vraiment bien. Ils s’étaient beaucoup ennuyés.
On est repartis tous les 4 vers notre chez-nous à Los Ayala.
La vie ici, au Los Delfines, est parfois comme un téléroman.
On vous a dit que c’était pas chic.
Ça l’est pas du tout. En fait, ça a du l’être un moment donné dans la vie, genre v’là 30 ans.
Tout est en décrépitude.
Mais fonctionnel.
Nous, ça fait notre affaire. Mais on suppose que c’est sûrement la raison qui fait que y’a presque personne.
C’est pas sale, c’est magané.
Donc comme personnages au Los Delfines y’a:
Ricardo, le proprio. Gentil mais fainéant. Il vit ici, dans l’office. C’est mystérieux sa vie. Il part à peu près 15 fois par jour dans son camion pour revenir 5 minutes plus tard. On n’a aucune idée de où il va. Il ne semble pas avoir de femme.
Son fils Ricky, et sa blonde enceinte. Eux, à part manger, on ne sait pas trop ce qu’ils font ici. Sont super gentils et souriants par exemple. Mais ils n’habitent pas ici ( Antoine vient de me dire que lui pense qu’ils vivent ici, ça vous donne une idée de comment c'est pas clair). Sauf qu’ils viennent tous les jours se faire à manger dans la cuisine qui finalement, ne sert qu’à eux.
Rosio, la seule vraie employée. Elle habite aussi ici avec tous ses enfants et ses 2 chihuahuas. Sans mari. Le mercredi, c’est son jour de congé, elle prend sa douche. On ne pourrait pas dire qu’elle est bête, mais elle n’est pas non plus joyeuse comme les mexicains en général. On se demande si elle est heureuse.
Gill et Murphy, habitent ici tout l’hiver. Depuis 11 ans. Ils sont les seuls clients de l'hôtel. Ils sont retraités tous les deux. Ils viennent du Wisconsin.
Le père de John était vétérinaire et éleveur de golden retriever, donc, eux aussi sont amoureux des toutous. C’est le fun.
VIrginie et Bob:
Ils habitent dans la fifth wheels à coté de nous.
Ils viennent de la Colombie britannique
Virginie se déplace en quadriporteur. John adore jaser!
Très gentils aussi.
Gill connaît tous les potins et elle vient nous les raconter. C’est la mémère de la gang. Son mari, ça le choque quand elle fait ça. Y dit: Gill!! Dis pas ça!!! C’est très drôle!
Elle est retraitée de l’enseignement.
Quand on lui a demandé: tu enseignais quoi?
La santé.
Ha! Tu es infirmière?
Non non. J’enseignais aux jeunes filles: pas de sexe, pas de drogue et comment conserver leurs virginités.
Hey bin!
…
…
…
Depuis quelques jours, on vit un gros trouble dans la communauté ici.
La piscine est devenue verte et opaque.
Donc, tout le monde y allait de ses verdicts et pronostiques.
Antoine voulait la vider pour la laver et la remplir.
On a même acheter 2 galons d’eau de javel pour contribuer à l’effort de groupe.
John a offert à Ricardo de payer les produits chimiques.
Gill en profitait pour nous dire à quel point elle trouvait Ricardo fainéant.
Ricky nous a radotté une histoire de technicien en piscine qui devait venir hier. Parce que la pompe était brisée.
Donc hier, on était vraiment à l'affût de la moindre personne qui se présentait ici.
Cherchant le look: technicien de piscine.
Mais comme ici, rien n’a l’air de ce que c’est et personne ne semble être ce qu’il est, c’est pas simple.
Petite parenthèse à ce sujet. Y’a un pedro qui se promène sur la plage avec un sphygmomanomètre ( un appareil à pression) et il prend des pressions.
C’est le médecin!
Très drole!
Re-en-tout-cas!
Y’a un monsieur qui est venu hier, et finalement, on pensait qu’il était le technicien de piscine, on était bin énervés, mais finalement c’était le menuisier.
On sait pas trop à quoi sert le menuisier ici, mais yé encore ici.
Donc hier, Rosio a dit à GIll que c’était pas vrai que la pompe était brisée. Oh ho!!
On l’a vue, Rosio, dans la piscine en train de ‘’vider’’ le fond. Exceptionnellement, elle a pris une douche ensuite. Même si c’était jeudi.
Bref, ce matin, la piscine est bleue. Pas encore limpide, mais bleue.
À suivre.
( au moment où j’écris ces lignes, Rosio est DANS la piscine et elle la frotte et Antoine passe le truc pour ramasser les cochonneries, on s’implique tsé Mais là Antoine vient de s’apercevoir que le filtreur, bin y filtre pas grand chose. On envisage de faire un backwash, mais Rosio a pas l’air chaude à cette idée. À suivre!)
Avant hier. Mercredi le 10. On est allé souper au resto ( manger des huaraches au chorizo, c’était tellement bon là!) et marcher dans les rues de notre petite ville. Comme presqu’à tous les soirs.
On sentait une frénésie inhabituelle dans l’air. Et y’avait vraiment beaucoup de monde dans les rues. Pas des touristes, des mexicains.
On commence à voir des gens avec de quoi dans le front.
On disait: Hey, c’est quoi la petuche qu’ils ont dans le front??
Juste des mexicains. Jeunes, vieux, de tous âges.
Plus la soirée avançait, plus y’avait de gens avec des petuches de dessinées dans le front.
Mais qu’est ce que c’est????
Ils semblaient tous venir de la même place. Donc, on va voir et ils allaient à l’église.
Évidement, on s’est dit: nous aussi on en veux une petuche dans le front!!!
On rentre dans l’église, avec Napo et Marguerite, nous disant, très sérieusement: pk ils refuseraient? Eux aussi sont des créatures de DIeu.
On est allé devant l’autel et y’avait une madame qui faisait les fameuses petuches dans le front. En réalité, c’était des croix.
On s’est assis très solennellement avec le reste de la communauté. Même si on n’avait aucune idée de ce qui se passait. On était bien contents d’avoir nous aussi nos ‘’petuches’’ dans le front.
J'avais quand même vraiment un gros fou rire dans la gorge et je devais me retenir. Tout ça était très sérieux.Je dis à Antoine: fais ton signe de la croix, ça va leur faire plaisir.
Y me répond: j'ai jamais fais ça de ma vie!
Ensuite, on s’est promené dans les rues, arborant fièrement nos fameuses petuches et on avait l’impression de faire vraiment partie de la gang. :p
Suite à cette histoire, on est allé voir sur internet et c’était le mercredi des cendres et ce qu’on avait sur le front, c’était une croix.
Les mexicains sont très très très pratiquants!
En 3 semaines, on s’est bien intégré dans notre petite communauté.
C’était un peu une fête de revenir avec les toutous tondus. Gill et Murphy étaient dans le stationnement quand on est revenus.
Et le soir, on est allé marcher dans le village et les enfants criaient: Napoleone, Margaritas: Courta Pelo!!! Courta Pelo!!!
Quand on passe devant le petit resto d’enchiladas, le proprio nous envoie la main. C’est pas une grande ville ici et déjà, on connaît de vue pas mal tout le monde.
Tantot, on prenait une marche. Et là, y’a un monsieur, au deuxieme étage sur son balcon qui nous dit: Hey!! Sont beaux vos chiens! Et il rajoute autre chose. Mais moi j’ai rien compris. Antoine me dit: il t’as dit que y’a 2 chiens, y s’en va les chercher pour nous les montrer.
Donc, on attends. Et là, il ressort sur son balcon et nous pitche 2 saucisses à hot dog. Cadeau pour les toutous! J’pense qu’Antoine avait pas compris lui non plus.
Mais ok. Dog pis hot dog, ça se ressemble.
;-)
Suite à notre dernier article, mon amie Genny, toujours à l'affût des nouvelles percutantes et divertissantes( elle sait qu’on aime ça), m’a dit: Pierre-Karl et Julie se divorcent! J’espère être la première à te le dire!
Bin oui! Tu l’es!
Crime….Je sais pas quoi dire. C’est gênant.
Comment qu’a va Julie???
J’ai terminé de lire les cerfs-volants de Kaboul. Mon Dieu. Je me répète, mais quel chef-d’oeuvre.
Une des plus belles histoires que j’ai lu.
Quoi d’autre?
Antoine est beaucoup trop chanceux à Risk.
( bon ok, il est bon!)
Y’en a gagné 7 et moi 4.
Marguerite. Notre belle fleur. Ceux qui la connaissent, savent qu’elle est un modèle de chien parfait. Sauf qu’elle est très peureuse et insécure, ce qui fait qu’elle n’est pas toujours gentille avec les autres chiens( spécialement Fuego et Babine) et parfois les humains. Mettons qu’a snape des fois...
Ce point nous inquiétait un peu pour le voyage.
Pourtant...Depuis notre arrivée au Mexique, elle fait preuve de tellement de charme, qu’elle nous étonne toujours. Elle joue avec les autres chiens, se laisse caresser par tous les humains et n’a jamais montré les dents une seule fois.
Marguerite doit être mexicaine!
On découvre les joies du lavage à la main.
On s’est acheté un beau bac, et on lave notre linge là dedans. Faut vraiment bien le tordre, le linge,chose que nous n’avons pas fait la première fois, sinon, y pue.
Ce matin, on lave tout nos draps et couvertes. Gros projet.
Je voulais aussi parler un peu des lois mexicaines.
C’est pas que y’a pas de lois ici. C’est juste qu’elles sont appliquées de façon aléatoire.
J’ai lu une phrase dans mon livre qui m’a fait penser à ici. Je l’ai adaptée.
Les Mexicains chérissent les coutumes mais détestent les lois.
Genre sur la route. Y’a des panneaux partout ou c’est inscrit que la ceinture est obligatoire. Mais y’a plein de pick-up avec plein de monde debout dans la boite de pick-up sur les autoroutes.
Les dépassements. Ça peut être à gauche. C’est ça la loi. Comme chez nous. MAIS, ça peut aussi être à droite. Ça dépend.
Tu peux dépasser sur les lignes pointillées.
Mais si elles sont continue, tu peux aussi dépasser.
Les mexicains aiment particulièrement dépasser dans les courbes.
Tsé...ça dépend.
Les topes( dos d’âne) sont là pour faire ralentir les autos pour les piétons, ou parce que c’est l’entrée d’une ville. Donc les touristes ralentissent, mais les mexicains passent super vite a coté. Ce qui fait que c’est 2 fois plus dangereux pour les piétons.
Boire de la bière dans la rue. C’est probablement interdit mais tout le monde le fait.
Les chiens sont tolérés partout. Partout. Partout. Même si c’est écrit: no mascottas.
Quand tu vas mettre du diesel, ça se peut que la pompiste ait juste pas le goût de venir remplir ton camion. Parce qu’elle a un pouding à manger et que la pompe du diesel que tu as choisi n’est pas celle qui est à coté d’elle. C’est comme ça.
Y’a rien de productif et de rapide comme chez nous. Ils prennent le temps.
Les gens qui travaillent dans les épiceries, bin ils écoutent la télé en même temps.
Et si t’arrive dans un bon bout de leur émission, bin tu vas attendre.
C’est comme ça.
Pour la poste, c’est le plus grand mystère...aucune boite postale nul part. Aucun timbre nul part. Les gens doivent pas recevoir de courrier coudonc.
Sur ce:
Disfrutar de la vida !
Prenez soin de vous!xxxx
NOUVELLES DE DERNIÈRE MINUTE
Il est 21h22.
Antoine vient d’aller vider 2 bouteilles d’eau de javel dans la piscine. En cachette.
Il s’est débarrassé des bouteilles vides discrètement.
La question qui tue est: ça vas-tu faire un changement?
On a hâte à demain!
Sont beaux hein!
Antoine qui fait la danse de l'immodium!
On a nos petuches!!
Ça c'était drôle. On est allés dans un magasin qui vendait des livres usagés. Ça s'appelait le gringo book. Y'en avait en français. Et il prenait les échanges. Donc, on a donné un livre et on a acheté le Fléau de Stephen King.
La face à Antoine dit tout.
Le livre nous a coûté 20$ à peu près.
Le monsieur y'était content de le vendre là!
En tk, yé mieux d'être bon!
C'était une place vraiment cool par exemple.
Comment patcher un trou dans une vitre? Facile! Un verre en styrofoam!
Le pont des bisous
Tu peux avoir pas mal n'importe quoi sans prescription dans les pharmacies ici
Antoine qui fait du lavage
Merci John pour cette délicieuse bière!!
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