On habite dans le stationnement d’un hôtel pas très chic qui
appartient à Ricardo. Hôtel, est un grand mot, y’a 4 chambres dont une seule de
louée pour l’hiver. On ne sait pas encore si Ricardo habite ici, c’est pas très
clair… Les autres chambres se louent les fins de semaine par des mexicains.
Ricardo est un joyeux et très (très) relax mexicain. Mais de dire ça, c’est
vraiment un pléonasme. Tous les mexicains qu’on a vus sont joyeux et très
relax.
Ce n’est pas tellement touristique où on vit, y’a quelques
touristes mais majoritairement des mexicains.
Y’a des enfants partout. À n’importe quelle heure du jour ou
du soir (la nuit, on sait pas, on dort, mais on ne serait pas étonnée que oui !)
et on ne sait pas ils sont à qui. Mais chose certaine, y’ont l’air heureux !
Spécialement quand ils voient Napo et Marguerite. C’est magique de voir leur
réaction, ils n’ont aucun chien qui ressemble à des gros toutous ici…c’est
toujours fascinant de les voir leur faire des gros calins.
En fin de semaine passée, ici à l’hôtel, y’ont décidé de
faire le ménage et de se mettre beaux pour la fête nationale.
Antoine me dit : quand tu iras aux toilettes, regarde par
terre à gauche devant la porte de chambre. Y’avait une grosse grosse coquerelle
couchée sur le dos. Petite parenthèse ici. Ce n’est pas parce qu’une coquerelle
est couchée sur le dos et qu’elle semble morte et effouerée qu’elle l’est. On a
vécu l’expérience de la coquerelle morte qui, tel un zombie, se revire de bord
et part à courir ! Traumatisant !
Donc je pousse ma curiosité à aller voir l’insecte et du
même coup je croise Ricardo qui, lui aussi, aperçoit la bête. On aurait pu
s’attendre à un : OH SHIT!! UNE COQUERELLE DANS MON HOTEL !! VITE ! On doit
faire quelque chose pour ça !!
Bin non.
Il l’a kickée dans le coin!
Généralement, depuis notre arrivée, je trouve que la salle
de bain sent, pour une raison non déterminée, le curry. Là, ça sentait encore
le curry mais avec un zest de monsieur Net par-dessus.
Dans un autre billet, j’ai parlé de la magie que font les
mexicains aux toilettes. Effectivement, nul papier ni eau de disponible.
Ont-ils un dispositif quelquonque que nous n’avons pas?
Voir 3 belles mexicaines entrer aux toilettes, savoir et
entendre qu’elles font la même chose que nous sur le trône et les voir
ressortir, tout en sachant qu’il fut impossible qu’elles aient caché un rouleau
de papier de toilette dans leurs bikinis : c’est perturbant !
Coté bestiole, sont greillés en araignées géantes et
rapides. Ça donne quand même un petit frisson de penser qu’elles sont LÀ. Donc…on
n’y pense pas. Mais là, je viens d’y penser.Yark.
Y’a quelque chose d’étrange aussi avec la poste.
Premièrement, on ne trouve pas de timbre. Et deuxièmement, y’a pas de boite
postale. Troisièmement, on n’a vu aucun facteur ni boites aux lettres nulle
part ou ce qui pourrait y ressembler. Et quand on a parlé de poste ici, on se
fait répondre que oui y’en a mais on ne sait pas où et c’est pas certain que ça
se rende.
Louche.
En terminant pour aujourd’hui : la lime.
Antoine s’est découvert une réelle passion pour ce petit
fruit. Il en avait acheté un gros sac l’autre jour, mais tel un bipolaire en
phase maniaque, il a eu peur d’en manquer, donc il en a racheter d’autres et
encore d’autres. On s’est retrouvé avec une centaine de limes.
Ça fait qu’on mange de la lime dans TOUT. Ça ne fait pas
tellement spécial, parce qu’ici, tout est à la lime. On a acheté des saucisses
chorizo verde. À la lime. Les épices sont à la lime. Y’a des sauces tomates à
la lime. On met des limes dans notre bière, dans l’eau, on en asperge tous nos
repas. Bref, c’est surette dans l’boute!
Ha oui! Les vagues ! Ni trop grosses ni trop petites, juste
à point pour se pitcher dedans, surfer dessus et se dire: on est TELLEMENT
Superman!!
xxx
Hasta Luego!
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