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Julien/Kat/Loulou/Maude et une hose à Prestone

Bon bon bon. Depuis le dernier article, y s’en est passé des choses!
Faudrait qu’on prenne des notes de tout ce qu’on apprend et tout ce qui est drôle.
Mais en bons paresseux que nous sommes, on ne le fait pas.
Donc voici en rafale des tranches de moments comiques et des petites anecdotes.
Et comme on n’a pas eu accès à notre blogue depuis plus d’un mois...ça risque d’être long!
On ne vous en voudra pas si vous ne le lisez pas d’une seule traite. De plus, on a fait un copié collé de ce qu’on a envoyé à certain d’entre-vous hier...désolée pour la répétition!

Lundi le 22 février , nous est arrivé par avion: Julien!
Youppi! Julien!
De la belle visite.
Avec Julien, on a mangé des crevettes grillées avec leurs carapaces. Je veux dire: on a mangé les carapaces. C’est bon et croustillant!
On a joué d’innombrables games de 4-21.
Autant d’échecs en tournoi.
Risk, Dr.Rat, 99.
On est allé voir un matche de lucha libre. De la lutte mexicaine.
On a marché dans la jungle et on a trouvé une petite plage secrète. On a donc décidé d’y retourner une autre journée mais cette fois-ci bien équipés. Bouffes, bières, jeux, livre etc…
Finalement, sur une échelle de 1 à 10, 10 étant le maximum de ‘’secrèteté’’ on pourrait la coté à 4.
Y’a plein de monde qui sont débarqués par bateau, on a eu d’autres visiteurs qui arrivaient de la même place que nous, ça pas arrêté.
Donc sur une échelle de 1 à 10, 10 étant le maximum de potentiel à devenir un Jacques Cartier. On est pas mal à 2 mettons.
On a appris que notre ami John dit: le king du hikking( ceci va vous sembler louche) bin, il s’appelle en réalité Michael. On l’appelait John depuis 2 semaines quand il s’est décidé à nous corriger.
On a du quelque part dans notre histoire avec lui l’avoir baptisé John parce que tous les américains qu’on a rencontré s'appelaient John ou presque.
De toutes façons, ce que je voulais écrire c’était que Michael a prêté son Paddle Board à Antoine 2 matins de suite et qu’Antoine a pu faire une tite ride sur la mer. Y’a bin aimé ça! Je suis supposé aller en faire cet après-midi à mon tour!

Parlons un peu des expériences culinaires de Julien.
Première journée, on l’a emmené manger un cocteles de camarones dans un resto où on n’était jamais allés. Malheureusement, ça s’est avéré être le moins bon cocteles de notre voyage à date.
Deuxième soir, on a voulu lui faire découvrir les merveilleux quesadillas de notre resto habituel, mais le resto était fermé. On s’est donc rabattus vers Don Peter.
Voulant essayer quelque chose de nouveau qu’on ne connaissait pas. Antoine et Julien ont commandé un POZOLE. La serveuse nous a bien expliqué c’était quoi mais en espagnol. Ça sonnait bon.
Que nenni!
Il leur est arrivée la plus spectaculaire soupe aux cartilages et aux tendons de poulet du monde. Ce fut loin d’être concluant.
Le lendemain, on s’est dit: on se trompera pas, on va aller manger dans un petit resto sur le bord de la plage, c’est toujours bon.
Julien voulait manger un steak. Antoine lui a dit qu’il devrait suivre les conseils de Claude, son père: quand tu es dans un resto et qu’il y a une spécialité, prends la spécialité. Le reste sera pas bon.
Donc on était dans un resto de fruits de mer et de poissons. Julien a commander un steak.
Claude a raison. C’était pas bon. C’était même pas beau à voir. C’était un genre de steak bouilli plein de tirailles. Moi j’y ai mangé d’excellentes crevettes à la diabla.

Ici on se demandait:
Pourquoi toutes les maisons semblent non terminées?
Pourquoi partout les toits sont parsemés de tiges de métal. Pourquoi ça a l’air pas fini? Pourquoi le Mexique à l’air d’un perpétuel chantier de construction?
Bin c’est parce que tant qu’une maison n’est pas finie, ils ne payent pas de taxes!
Astucieux hein!

On a essayé d’aller manger dans un resto à Guayabito. ( J’espère que cette histoire va bien sortir en l’écrivant parce que finalement c’était très drôle)
On y était déjà allé. On voulait emmener Julien.
Donc, on rentre et le serveur nous place à une table. On est avec Napo et Marguerite, comme toujours, qui se couchent sous la table.
Je suis dos à un monsieur qui se tourne et me demande: Where do you come from?
Et moi et Antoine avec un grand sourire pensant qu’il veut sociabiliser: Québec!!!
Et là il nous dit( je vais l'écrire en français mais ça se passait en anglais, de là, peut-être le fait qu’on n’a pas compris tout de suite)
Donc il nous demande: Est-ce que les chiens sont permis dans les restos au Québec?
Et là moi pis Antoine tout heureux d’y dire: Non!!! C’est merveilleux ici hein!!! ( rétrospectivement, on avait vraiment l’aire très heureux de ce phénomène de chiens permis partout ici et c’était là qu’on a décidé de s’en ouvrir à un inconnu. Erreur)
On aurait sûrement du voir à cette étape que y’avait pas de sourire dans sa face, mais coudonc, on est habitués maintenant à la gentillesse mexicaine, donc on a pas pensé qu’un américain pouvait ne pas être gentil.
Sur ce et sans avertissement, ni gentillesse, ni rien de ce qui ressemble à quelque chose d’humain, il nous garoche bin fort: It's disgusting  ( C’EST DÉGOÛTANT!) Pis y capote!
Là, on n’était zéro préparés à recevoir ça. Mais semble-t-il que Julien oui puisqu’il lui a dit: YOU ARE disgusting!!!! ( TU ES dégoûtant!)

Hey, on l’a trouvé vite et bon le Julien!
Franchement, y doit pas être bin bin heureux ce monsieur là pour dire des choses de façon si désagréable à des inconnus. On est civilisés. Si y nous avait dit gentiment que ça lui déplaisait, on aurait compris quand même pis on serait partis.

Mais ce qui était sûrement drôle c’était de voir nos faces à Antoine et moi. Tellement déçus! On a pas compris assez vite que y’était pas fin, donc quand la mot dégoûtant est arrivé dans la conversation, on était encore accroché à lui expliqué comment on trouvait ça merveilleux ici!
C’est en plein ce genre de gars-là qui va voter pour Donald Trump.
Bref, on est partis. Et les mexicains qui travaillaient là trouvait ça bien moche.

Après l’heure de gloire de Julien, voici son heure de non-gloire.
Un soir, j’étais toute seule dehors avec Julien, Antoine était déjà couché.
Je dis à Julien, je vais aux toilettes et je reviens.
Donc je vais aux toilettes et du même coup, j'emmène les toutous sur la plage pour le pipi-poupou de la nuit et je reviens au west. Pu de Julien dehors.
Julien est dans le west, assis par terre en indien.

  • Julien? Ça va? Qu’est-ce que tu fais là?
  • J’ai peur!
  • Hein? Peu de quoi?
  • La chauve-souris m’attaque
  • o.O La chauve-souris t’attaque??
  • Oui!! Elle vole et en a profiter que j’étais seul pour m’attaquer
  • Elle t’a attaqué comment?
  • Bin elle volait proche de moi. Elle planifiait son attaque. Parce que j'étais tout seul.
  • Hum hum...

Fin de l’histoire. Julien a peur des chauves-souris.
Hahahaha!

Antoine s’est finalement débarrassé de son ulcère buccal avec du polysporin. Enfin, il a pu manger ce qu’il voulait. 2 jours plus tard, y’a pogné un coup de soleil sur les babines. Y riait de moi quand je mettais de la crème solaire sur mes lèvres, y croyait pas à ça un coup de soleil sur la bouche. Bin maintenant, il y croit!

Mercredi on a passé la journée à Chacala avec Julien et on s’est acheté un super hamac matrimoniales! ( Un hamac double). On a déjà un hamac, on n’en voulait pas un autre.
Le prix a commencé à 500 pesos et on voulait rien savoir. Mais quand il a baissé et baissé et baissé. On s’est laissé tenter pour 200 pesos ( environ 14$). Chez-nous, ce genre de hamac coute plus de 100$. On est super heureux de notre achat.

Je viens d’apprendre que David Bowie est décédé.
Ça fait déjà un p’tit bout.
Can you hear me, major Tom?
Reposes en paix. Je t’aimais beaucoup.

Et les mexicains.
Le peuple mexicain est plein d’amour.
Je pense qu’ils ont beaucoup de peine de savoir que la terre entière a peur d’eux.
Ce sont des personnes très généreuses. De sourire et de temps.
Je me demande comment serait notre Québec si tout le monde se saluait et se souriait comme ici.
Plus humain sûrement.

On savait qu’on devrait quitter Los Ayala pour la semaine sainte. Parce qu’ici, la Semana Santa, on niaise pas avec ça. Y’a 500 000 mexicains qui viennent en vacances sur les plages du Nayarit, donc souvent, les campings mettent les touristes dehors à cette date. On avait décidé que quand Katerine arriverait, on s’en irait à Chacala.
Ça nous dérangeait pas trop, en plus, la piscine était redevenu verte. Pis les mexicains avaient du gros plaisir dedans même si y devait avoir plus de bactéries là dedans que dans le nez d’une personne grippée.

On est allé chercher Kat dimanche le 6 mars. En route vers Chacala!
Avec Kat, on a vécu une belle tempête tropicale. Des vents de plus de 100 km/heure. De la pluie, toute le kit! Assez fort pour qu’on soit obligé de fermer le toit du West de peur qu’il s’envole. ( Ça aurait été zéro drôle) Tellement fort que la bouée qui guidait les bateau s’est détachée de son ancrage et a échouée sur la plage.
Et puis le beau temps est revenu.
Pendant la semaine*Kat, c’était le festival art et musique à Chacala. Sur notre terrain de camping. C’était vraiment le fun!
Katerine voulait se reposer, on s’est arrangé pour qu’elle se repose. On lui a montré à jouer au Yum, on a bin du jouer une cinquantaine de game.
On a testé les différentes recettes de Margaritas à Antoine.
On a fait des bracelets.
On a mangé plein de langoustes.
On a beaucoup ri!!
On a testé les restos. Kat étant végétarienne a fait une drôle de face quand elle s’est fait servir un poisson avec la tête pis les yeux, toute le kit.
Moment donné, y’a un couple du Nouveau Mexique qui sont venus s’installer juste à coté de nous. Au début, on trouvait ça ordinaire. Mais finalement, ils étaient merveilleux! Orlando et Yvette.
Ils avaient des paddle board et nous les ont prêtés à Antoine et moi et on est allé se promener dans la mer. C’était vraiment super!
Y nous ont donné du café. Pis là, ils nous attendent à leur resto qui est situé dans le nord du Nouveau Mexique. Mais je ne pense pas qu’on va pouvoir y aller, c’est pas du tout sur notre chemin.
Une autre fois...

Quand Kat est partie, la même journée, Loulou et Maude sont arrivées!
Un feu roulant de visite!

J’étais tellement heureuse de la voir. En 20 ans, c’était la première fois qu’on se quittait si longtemps.
Larmes de joie et câlins forts étaient au rendez-vous!
Avec elles aussi on a bu beaucoup de margaritas et de pinas colada!
On a fait de la banane. Le gros truc que les bateaux tirent en arrière d’eux.
Amélie avait tellement peur que c’était hilarant.
En plus, pour une raison étrange qu’elle seule sait, elle s’est installée la première en avant.
Elle hurlait tellement et était tellement raide que ça nous faisait hurler de rire.
Elle avait la face toute constipée et terrorisée mais en même temps elle riait elle aussi.
Fallait être là. J’y repense et je ris encore.

Ha oui. On a mangé des ananas farcis avec tous nos invités. C’est hyper bon!

On a fait chanté des mariachis. On a fait chanté aussi avec Julien un mariachis ventriloque...weird.

On a marché partout dans la ville, on a profiter du beau soleil et des grosses vagues.

Moment donné, après la banane, ça faisait plusieurs jours que Loulou et Maude voulaient se faire faire des tresses. Elles sont donc parties à la recherche d’une tresseuse.
On les voit revenir, non pas avec des tresses mais avec la mexicaine qui faisait les tresses.
Donc on s’est dit: on en veut nous aussi!
On était super quétaines tout les 4 avec nos 3 tresses sur le bord de la tête.
Mais c’était drôle.
Le défi c’est qu’on les garde tous jusqu’à notre retour.

Amélie se faisait une petite liste de tout ce qui était différent de chez-nous au Mexique. Moment donné, je pense qu’elle a perdu le fil tellement y’avait d’items dans sa liste.
Antoine dit que c’est un pays de peddler. Y’a raison. Tout est un peu/beaucoup broche à foin ici.
Moi je dis que ça devrait pas s’appeler le Mexique. Ça devrait s’appeller le ‘’ça dépend’’
Ça revient au même que ce qu’Antoine pense.
C’est parce que le Mexique là...c’est pas comme chez nous et c’est pour ça que c’est le fun.
On découvre une autre façon de vivre.
Je pourrais essayer de vous faire une liste exhaustive mais ça serait tellement long.
Y’a rien de défini.
Les heures des ouvertures des magasins sont toujours variables. Ça dépend.
La disponibilité des denrées...ça dépend.
Le respect des lois...ça dépend.

Par exemple. Quand on a passé la journée avec les policiers pendant qu’un ‘’mécanicien’’ bizounait de quoi pour le west, on a demandé aux policiers c’était quoi la limite d’alcool permise ici quand on conduit.
( il nous voyait boire de la bière, on en avait bu 2)
Il nous répond: zéro.
Nous: oups...on savait pas. Chez nous, c’est 2-3 bières.
Y répond: c’est pas grave.
Tsé...ça dépend.
Les policiers ici servent à toutes les sauces,. On en a vu changer des pneus crevés.
Ça dépend...tsé!

Donc, lundi le 21 mars, nous sommes allé porter Amélie et Maude à l'aéroport de Puertto Vallarta et nous nous sommes dirigés vers Mazatlan.
On a dormit dans le parking du mcdo. Ca semble comique, mais on a super bien dormi.
Le lendemain, on mettait le cap sur le camping de Célestino. On avait hâte! On avait lu qu'il y avait des douches chaudes( très rare au Mexique) et surtout: une laveuse!!! Notre linge est dû mettons. On a eu toutes les misères du monde a trouver le camping Célestino. Avec raison, il est à vendre et pratiquement fermé. Quelle déception. Pas de laveuse ni d'eau chaude mais un beau sport pour dormir. Qu'a cela ne tienne, on a dormi là quand même. C'était vraiment tranquille.

Le lendemain matin, on était vraiment en forme! Et de bonne humeur! On avait hâte de se rendre à Huatabampito, notre prochaine destination à ce moment. Debout à 5h30, à 7h00 on décollait!
7h10: on embarque sur l'autoroute et là, Antoine dit: HEY TABARNAK!( désolée pour les gros mots)
On faisait un méga show de boucane.
Donc on arrête et en même temps, on capote un peu.
Le temps d'ouvrir le camion et de regarder dans le moteur, on se rend compte avec un certain soulagement que c'est juste une des hoses à prestone qui a pété. Des choses qui arrivent.
Bon. C'est pas si grave et le moteur est ok.
Ça va être facile à réparer qu'on se dit. On a juste à attendre d'avoir de l'aide. Pis on va s'acheter une nouvelle hose.
( on pensait ça, mais on avait oublié le facteur Mexique/broche à foin)
7h20: une remorqueuse arrête. Le chauffeur ne parle pas un mot d'anglais. Donc on lui montre la hose et on comprend qu'il va nous remorquer au garage.
Il met le west sur la plate-forme, avec les toutous dedans ( on tripait moins à cette idée mais que faire d'autre?). À la mexicaine, c'est à dire, moyennement bien attaché le west, mais on n'a pas le choix, c'est comme ca que ca marche. Et on fait un tour de towing avec de la grosse musique techno!
Il nous emmene jusqu'à la sortie de l'autoroute ou il débarque le west et nous laisse sur le bord du chemin.
Puis repart. Bye. Ça a rien coûté.
On a compris par la suite que le remorquage est gratuit sur les autoroutes du Mexique mais qu'il ne vont pas nous porter jusqu'au garage, juste nous sortir du chemin.
Donc on attend 10 minutes et un gars arrive et nous dit qu'il est mécanicien et qu'il va nous emmener dans son garage et nous réparer.
Good!
On va au garage et le mécanicen coupe la hose avec sa machete( oui oui) et la rebranche, tout semble est oki! Ca coute 400 pesos( 35$)
On repart! On est heureux!!
50 km plus loin, on arrive à un poste de  péage et ça recommence.
On s’arrête et on voit que la réparation à la machete n'a pas tenue.
Y'a 2 policiers fédéraux ( Otto et Herrera, des anges!) qui sont là et qui nous disent: on va vous trouver une remorqueuse.
Merci!!
Ils reviennent non pas avec une remorqueuse mais avec un mécanicien, y'ont pas trouver de remorqueuse.
Le mécanicien regarde notre moteur et nous dit: je vais aller vous arranger de quoi. Attendez ici.
On a pas bin bin le choix...
On attend une couple d'heures et le mécanicien revient et nous a bizouné des hose avec des boutes de métal qu'il a soudé et des vieux boutes de notre hose.
Ca marche!!! On est est tellement heureux! Les policiers ont passé la journée avec nous, on a quand même été dans la halte routière de 10 à 15h00 à peu près,  ils ont été super gentils et ont pris soin de nous. Un des 2 policiers a déjà été au Québec et parle bien anglais, on a jasé pas mal avec lui. Des anges!
Par contre, je dis a Antoine: tu trouves pas ça louche que la hose soit pliée comme ça?
Il me répond: oui, très. Mais on as-tu le choix? Non.
Y'a pas de concessionnaire Volks ici...on est au royaume de la mécanique broche à foin!
On repart! On se tape dans les mains, on est contents! Ça nous a couté 2200 pesos ( environ 200$) Pas si pire.
Coudonc. Faut s'y attendre quand on fait des longs voyages.
15 minutes plus tard. De l'air froid sort des trapes. On arrête. La réparation est rebrisée.
Osti!( désolée pour les gros mots, mais y'en a pas d'autres qui existent pour exprimer ce qu'on vivait)
Le mécanicien a pas assez serré le collet et ça s'est défait. Antoine ressert le collet et on repart.
Là, on ne se tape pas dans les mains ni rien. On est légèrement à boute.
On roule environ 25 km, on passe un péage et Antoine est bien inspiré, il s'arrête pour vérifier que tout est oki.
Quand on arrête le moteur, on entend un pshiiitttttttttttttttttt et tout le liquide du moteur qui se vide.
Re-osti!!! Là, on avait vraiment le gout de brailler!
C'est pas compliqué, on veut juste une hose neuve!!! Mais ça semble pas exister au Mexique!!
Donc, il était 16h00, on était vraiment à boute. On a décidé de dormir ou nous étions et de gérer tout ça le lendemain. On n'avait pu d'énergie.
À partir de ce moment, on a eu une succession incroyable d'aideurs de mal-pris qui sont venus nous voir. Les mexicains sont tellement gentils et aidants.
On était quand même arrêté dans une belle place, à l'ombre, près d'un arbre, loin de la route, à coté d'un resto avec toilette etc...
On est allé souper au resto, on s'est couché et on a dormi sur notre mésaventure. On a prié! Demander à tous nos anges au ciel de nous venir en aide!
Le lendemain matin, on s'est souvenus( y'était temps) qu'on avait une assistance routière avec notre assurance.
Donc, on trouve un téléphone et on les appel. Pas facile, on entend rien dans le téléphone du dépaneur mais on nous dit qu'on va venir nous chercher et qu'on va nous emmener dans un concessionnaire volks. Youppi! MAis le gars dit aussi à Antoine, je te rappel dans 5 minutes. DOnc on attend et 5 minutes plus tard, une fille rappelle et elle ne parle qu'espagnol, Antoine ne comprend rien de ce qu'elle lui dit( on va se rendre compte plus tard qu'elle lui a dit que ca prendrait 5 jours pour venir)
Entre temps, Carlos, le proprio du dépanneur semble nous avoir adopté et vouloir nous sauver. Une succession incroyable de mexicain viennent nous voir pour nous aider. Ils sont venus avec toutes sortes de tuyaux: des hose a jardin, un tuyau en pex, une hose hydraulique de tarcteur 3 fois trop grosse, etc...

Y'a même un sourd muet qui est venu regarder ça et nous a proposer en geste de laver le west. Un vieux monsieur qui s'appelait Antonio et sa femme Isabelle qui voulait quasiment nous adopter lui aussi. Le frère du proprio du dépanneur qui s'est déplacé pour venir voir les canadiens en panne. Et finalement, un gars en vélo qui a fait une heure de vélo pour trouver dans les vidange un tuyau qui fitait!  Mais nous, on leur disait: l’assistance routière s'en vient. Les mexicains trouvent ça drôle et nous disent: bin non, ils viendront pas! C'Est jeudi saint!
Pouin pouin pouin, ils avaient raison! Ils sont jamais venus l'assistance routière.
Donc Antoine lave le boute de hose que le gars a trouvé dans les vidanges et fait un mexicain de lui-même, il patante quelque chose qui marche!!!
Entre-temps, d'autres mexicains sont arrivés et regardent Antoine à l'oeuvre. Quand le moteur part, cris et hourras!! tout le monde est heureux! Les mexicains nous disent: Haaa de l'ingénérie mexicaine!!! Ça va marcher!!!
Carlos, le proprio nous dit que nous serons toujours les bienvenus chez lui!  Franchement, on a rencontré tellement de gens gentils dans notre mésaventure que c'est presque gênant.

Nous sommes donc repartis, heureux et un peu stressés mais tout fonctionne bien!
On a décidé d'aller au Nouveau Mexique ou on aura CAA et d'aller faire cheker les hoses dans un concessionnaire Volks aux USA.

Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes de retour aux USA.
Le passage aux douanes a super bien été. Les douaniers américains sont vraiment gentils.
On a été fouillés au complet par exemple. Mais comme on avait rien à se reprocher, aucun stress. On est dans un beau camping en Arizona, dans le désert. Y fait beau et on est bien!


La suite des aventures très bientôt!
Écrivez-nous!!!
xxxx

















Pedro, notre ami mariachi :)








Des mariachis en haut d'un poteau à Puerto Vallarta




Ce qu'on peut faire avec du sable
















Les agents du MAPAQ


















 Pozole!!



























































































Lola, l'amie de tous!




Ici, y'a un autre rouleau dans le rouleau. J'adore ça!












Julien et les chauves-souris






La piscine d'Antoine




Un p'tit singe




Des langoustes






La bouée!






Tempête tropicale




Les plus grosses crevettes!






















Dan, oups....non, Alain!






Loulou, Maude et Antoine et une vague!


























4 pacificos!














Petit Rambo










Prise 1




On se fait débarquer à la sortie de l'autoroute




La shot de la machete




Prise 2



Prise 3




Prise 4 ( on voit qu'on garde le sourire)




Les aideurs de mal-pris




Joyeuses Pâques!








Oups!












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